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https://doi.org/10.11588/diglit.21682#0010
A VERTISSEMENT
la forme des Contours courbes. Enfin la pl. 2738 (une première étude sur le galbe des Vases) nous a fourni l'occasion de
montrer des applications multiples (30 formes de Vases) de la « courbe en S » (1), qui est le premier élément (inflexion simple)
de la courbe connue dans les arts sous le nom de Serpentine, et sur laquelle on ne nous avait jusqu'ici transmis que des notions
fort vagues, et conséquemment assez obscures. Ici encore nous nous sommes laissé guider par la méthode correcte des tracés
géométriques; et s'il est vrai de dire qu'il ne faut pas confondre la Géométrie avec l'Art, il sera au moins démontré (par la
suite que nous donnerons à cette série commencée) qu'elle lui vient puissamment en aide en lui offrant des orientations
nouvelles et des directions complètement inespérées.
Ces études auront en outre l'inappréciable avantage de guider la critique et la saine appréciation des formes d'art. On
conviendra que c'était trop faire la part au pur sentiment que de venir nous dire : Cherche^ la Serpentine l Nous eussions
préféré qu'on nous montrât comment on la trouve. Les études que nous avons préparées ont pour but de la mettre en évidence
à l'aide de tracés fort simples, et dont la souplesse permet d'atteindre à toutes les variations des formes, clans tous les styles
et à toutes les époques, comme aussi cVen créer de nouvelles, à l'infini. — Cela, sans entraver la marche normale de la publi-
cation, et en nous conformant aux sages avis du vieux Léonard de Vinci : « Si l'on désire monter en haut de quelque édifice, il
» faut y aller de degré en degré, autrement il ne sera pas possible d'y arriver. »
(1) L'En-tête du présent Avertissement en montre un bon spécimen
puisé aux productions de ln Renaissance italienne (xvi° siècle).
E. R.
la forme des Contours courbes. Enfin la pl. 2738 (une première étude sur le galbe des Vases) nous a fourni l'occasion de
montrer des applications multiples (30 formes de Vases) de la « courbe en S » (1), qui est le premier élément (inflexion simple)
de la courbe connue dans les arts sous le nom de Serpentine, et sur laquelle on ne nous avait jusqu'ici transmis que des notions
fort vagues, et conséquemment assez obscures. Ici encore nous nous sommes laissé guider par la méthode correcte des tracés
géométriques; et s'il est vrai de dire qu'il ne faut pas confondre la Géométrie avec l'Art, il sera au moins démontré (par la
suite que nous donnerons à cette série commencée) qu'elle lui vient puissamment en aide en lui offrant des orientations
nouvelles et des directions complètement inespérées.
Ces études auront en outre l'inappréciable avantage de guider la critique et la saine appréciation des formes d'art. On
conviendra que c'était trop faire la part au pur sentiment que de venir nous dire : Cherche^ la Serpentine l Nous eussions
préféré qu'on nous montrât comment on la trouve. Les études que nous avons préparées ont pour but de la mettre en évidence
à l'aide de tracés fort simples, et dont la souplesse permet d'atteindre à toutes les variations des formes, clans tous les styles
et à toutes les époques, comme aussi cVen créer de nouvelles, à l'infini. — Cela, sans entraver la marche normale de la publi-
cation, et en nous conformant aux sages avis du vieux Léonard de Vinci : « Si l'on désire monter en haut de quelque édifice, il
» faut y aller de degré en degré, autrement il ne sera pas possible d'y arriver. »
(1) L'En-tête du présent Avertissement en montre un bon spécimen
puisé aux productions de ln Renaissance italienne (xvi° siècle).
E. R.