27e Année
L'ART POUR TOUS
N° 6G7
XVIe SIÈCLE — céramique espagnole CARREAUX DE REVÊTEMENT
(puente del arzobispo) AzUlejOS
5 84-? 5848
La technique très simple par laquelle les céramistes I tait à graver dans le moule le dessin adopté. Les épreuves, t ci-dessus se composent de rinceaux très simples (courbes
espagnols ont pu, aux xvi« et xvne siècles, produire des ainsi que l'on peut s'en convaincre à l'Alhambra, à la mos- usuelles) étoffés de feuillages, fleurs de lis, rubans, etc. En
quantités innombrables de ces Carreaux de revêtement qui quée et à la synagogue de Cordoue, etc., qui datent du 5845-46 on voit une disposition de serpentines opposées, et
recouvrent les surfaces murales des habitations du midi vin» au xuc siècle, portaient ainsi un trait en relief qui cir- les dessins se produisent par la répétition en tous sens du
de l'Espagne et des anciens pays barbaresques , n'est conscrivait le dessin et permettait de le faire remplir en même élément. Les émaux sont : violet, bleu, vert et ocre
qu'une continuation de l'ancien procédé maure, qui consis- j couleurs d'émail par des mains peu exercées. Les motifs ( rouge, sur fond blanc grisâtre. — Coll. J. Maciet.
2768
L'ART POUR TOUS
N° 6G7
XVIe SIÈCLE — céramique espagnole CARREAUX DE REVÊTEMENT
(puente del arzobispo) AzUlejOS
5 84-? 5848
La technique très simple par laquelle les céramistes I tait à graver dans le moule le dessin adopté. Les épreuves, t ci-dessus se composent de rinceaux très simples (courbes
espagnols ont pu, aux xvi« et xvne siècles, produire des ainsi que l'on peut s'en convaincre à l'Alhambra, à la mos- usuelles) étoffés de feuillages, fleurs de lis, rubans, etc. En
quantités innombrables de ces Carreaux de revêtement qui quée et à la synagogue de Cordoue, etc., qui datent du 5845-46 on voit une disposition de serpentines opposées, et
recouvrent les surfaces murales des habitations du midi vin» au xuc siècle, portaient ainsi un trait en relief qui cir- les dessins se produisent par la répétition en tous sens du
de l'Espagne et des anciens pays barbaresques , n'est conscrivait le dessin et permettait de le faire remplir en même élément. Les émaux sont : violet, bleu, vert et ocre
qu'une continuation de l'ancien procédé maure, qui consis- j couleurs d'émail par des mains peu exercées. Les motifs ( rouge, sur fond blanc grisâtre. — Coll. J. Maciet.
2768