DOI Heft:
No 669 (30 April 1888)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19229#0044
27e Année
L'A HT POUR TOUS
N° 669
XIXe SIECLE — école française QUARANTE VASES (Calices)
par emile reiber
Classification des Formes des Vases (N° 3) i
en S, quand son axe d'inflexion est vertical ou oblique, être «roidi» par l'écartement des centres des arcs dont il
fournissait les types et le tracé correct des formes « bur- est formé. Ainsi, dans les figures 3, 4, 5 (points d'inflexion
_:________
Terril
Nous avons constaté (aux p. 2738 et 2750), que la courbe j Comme aux deux tableaux qui précédent, ce prolil peut j une échelle ascendante de formes de saladiers (1(1) et de
coupes à fruits (17) montées sur pieds élevés. — 18 est une
soupière, 20 une saucière à plateau (ovale) attenant, et dont le
saires » et « balustres ». Examinons maintenant les formes en i), le profil se relève graduellement jusqu'à la limite 6 tracé de Vanse reste à compléter. La bande 5861 montre un
qui résultent de la position horizontale de cet axe. (tangente commune, verticale). Passé cette limite (fig. 7),
La figure 5858,1 fait voir que la tangencedes deux cercles la forme rentre dans la famille des «bursaires». La mé-
fournit le profil d i b, connu dans les arts sous le nom de Ihode de classification que nous suivons ici, basée sur les
tracés géométriques corrects, a donc, l'inappréciable avan-
tage de délimiter nettement les diverses « familles » des
vases, tout en montrant leurs liens de parenté.
Sur ces données ont été composées les formes 5859.8
(bol), 9 (tasse à deux anses), 10 (coupe à fruits), II (vasque
à rafraîchir) et les formes typiques du gobelet (12) et du
doucine ou cimaise, dont le point d'inflexion i est, à cause
de l'égalité des rayons, le centre d'un carré parfaite bed;
et la diagonale d i b, divisant la combe en deux sections
égales (arcs concave et convexe) est inclinée à 45 degrés. Ce
profil, pris pour calibre, donne lieu à la forme 2, qui est le
type des vasques ou calices, suivant l'éloignement de l'axe
de symétrie (axe du tour du potier). ) calice (13). En 58(30, on voit deux plats creux (14 et 15) et | din, et 45 une autre, pour fontaine jaillissante. (A suivre.)
crachoir à main (20), un sucrier (25), des coupes élevées (24,
26, 28), une coupe basse (21), un pot à crème (29); en 22, 23
et 27, nous ajoutons diverses formes de tasses à thé et à café.
De la forme typique du gobelet (5862,30), dérivent les for-
mes 31, 32 et les verres à boire 33 à 39. où le profil (cimaise)
est parfois « mont.'1 surpied»(34,35, 38,39).—La bande 5863
montre divers vases de sculpture pour amortissements de
balustrades, pilastres, couronnements, etc.. — 40, 42 et 46
sont façonnés en forme d'urnes; 43 est une vasque de jar-
[Développements de VAlphabet des Formes, Np g)
277 4
L'A HT POUR TOUS
N° 669
XIXe SIECLE — école française QUARANTE VASES (Calices)
par emile reiber
Classification des Formes des Vases (N° 3) i
en S, quand son axe d'inflexion est vertical ou oblique, être «roidi» par l'écartement des centres des arcs dont il
fournissait les types et le tracé correct des formes « bur- est formé. Ainsi, dans les figures 3, 4, 5 (points d'inflexion
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Terril
Nous avons constaté (aux p. 2738 et 2750), que la courbe j Comme aux deux tableaux qui précédent, ce prolil peut j une échelle ascendante de formes de saladiers (1(1) et de
coupes à fruits (17) montées sur pieds élevés. — 18 est une
soupière, 20 une saucière à plateau (ovale) attenant, et dont le
saires » et « balustres ». Examinons maintenant les formes en i), le profil se relève graduellement jusqu'à la limite 6 tracé de Vanse reste à compléter. La bande 5861 montre un
qui résultent de la position horizontale de cet axe. (tangente commune, verticale). Passé cette limite (fig. 7),
La figure 5858,1 fait voir que la tangencedes deux cercles la forme rentre dans la famille des «bursaires». La mé-
fournit le profil d i b, connu dans les arts sous le nom de Ihode de classification que nous suivons ici, basée sur les
tracés géométriques corrects, a donc, l'inappréciable avan-
tage de délimiter nettement les diverses « familles » des
vases, tout en montrant leurs liens de parenté.
Sur ces données ont été composées les formes 5859.8
(bol), 9 (tasse à deux anses), 10 (coupe à fruits), II (vasque
à rafraîchir) et les formes typiques du gobelet (12) et du
doucine ou cimaise, dont le point d'inflexion i est, à cause
de l'égalité des rayons, le centre d'un carré parfaite bed;
et la diagonale d i b, divisant la combe en deux sections
égales (arcs concave et convexe) est inclinée à 45 degrés. Ce
profil, pris pour calibre, donne lieu à la forme 2, qui est le
type des vasques ou calices, suivant l'éloignement de l'axe
de symétrie (axe du tour du potier). ) calice (13). En 58(30, on voit deux plats creux (14 et 15) et | din, et 45 une autre, pour fontaine jaillissante. (A suivre.)
crachoir à main (20), un sucrier (25), des coupes élevées (24,
26, 28), une coupe basse (21), un pot à crème (29); en 22, 23
et 27, nous ajoutons diverses formes de tasses à thé et à café.
De la forme typique du gobelet (5862,30), dérivent les for-
mes 31, 32 et les verres à boire 33 à 39. où le profil (cimaise)
est parfois « mont.'1 surpied»(34,35, 38,39).—La bande 5863
montre divers vases de sculpture pour amortissements de
balustrades, pilastres, couronnements, etc.. — 40, 42 et 46
sont façonnés en forme d'urnes; 43 est une vasque de jar-
[Développements de VAlphabet des Formes, Np g)
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