DOI Heft:
No 725 (31 Août 1890)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16686#0070
29e Année L'ART POUR TOUS N° 725
XIIe SIECLE — école française EGLISE DE SOUILLAC (Lot)
sculpture D'après un dessin de M. Paul Gout Porte d'entrée
6492
Le personnage qui décore le pied-droit est le prophète ) sinuosités un peu sèches et les plis extrêmement ténus \ taines cavités dans lesquelles étaient primitivement serties
'saïe. C'est une figure d'un beau style exécutée avec toute des étoffes taillées dans la pierre, les bombements et les des pierreries multicolores. Le pilier représente, dit-on,
' habileté et la (inesse qui distinguent les imagiers de replis des feuilles de métal estampé entrant dans la dé- une allégorie des Sept Péchés capitaux. C'est un enchevê-
cette époque, dont la sculpture sur pierre se ressent j coration des reliquaires et des châsses du même temps. trement bizarre de figures grimaçantes et d'animaux fan-
^aucoup, dans son modelé, des habitudes de l'œil ac- Cette sculpture était d'ailleurs peinte de couleurs vives \ tastiques s'entre-dèvorant les uns les autres, souvenir de
'luises par l'artiste dans des compositions d'orfèvrerie. ' dont il reste encore quelques traces sous le badigeon, et traditions orientales très vivaces à celte époque, surtout
'-'exécution des vêtements, notamment, rappelle, par les , on remarque dans la bordure de la robe du prophète cer- | dans cette partie de la France.
29e ANNÉE — N» 16 — 31 AOUT 1890.
2997
XIIe SIECLE — école française EGLISE DE SOUILLAC (Lot)
sculpture D'après un dessin de M. Paul Gout Porte d'entrée
6492
Le personnage qui décore le pied-droit est le prophète ) sinuosités un peu sèches et les plis extrêmement ténus \ taines cavités dans lesquelles étaient primitivement serties
'saïe. C'est une figure d'un beau style exécutée avec toute des étoffes taillées dans la pierre, les bombements et les des pierreries multicolores. Le pilier représente, dit-on,
' habileté et la (inesse qui distinguent les imagiers de replis des feuilles de métal estampé entrant dans la dé- une allégorie des Sept Péchés capitaux. C'est un enchevê-
cette époque, dont la sculpture sur pierre se ressent j coration des reliquaires et des châsses du même temps. trement bizarre de figures grimaçantes et d'animaux fan-
^aucoup, dans son modelé, des habitudes de l'œil ac- Cette sculpture était d'ailleurs peinte de couleurs vives \ tastiques s'entre-dèvorant les uns les autres, souvenir de
'luises par l'artiste dans des compositions d'orfèvrerie. ' dont il reste encore quelques traces sous le badigeon, et traditions orientales très vivaces à celte époque, surtout
'-'exécution des vêtements, notamment, rappelle, par les , on remarque dans la bordure de la robe du prophète cer- | dans cette partie de la France.
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