DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.22503#0016
A NOS LECTEURS
Absorbé par de nombreux travaux, M. Emile Reiber qui, en 1886, avait bien voulu reprendre,
sur notre demande, la direction du journal fondé par lui en 1861, est obligé de nous priver de son
précieux concours à partir de 1891. Cet artiste, — unique dans la connaissance du passé, et auquel,
par un oubli inexplicable, à l'étonnement de tous, les hautes récompenses qu'il méritait n'ont pas été
décernées, — aura pour successeur M. P. Gélis-Didot, un des auteurs de la belle publication sur
La Peinture décorative en France, du XIe au XVIe siècle. Riche collectionneur lui-même, M. Gélis-Didot a
bien voulu accepter de nous seconder, en raison de ce que nous désirions faire, pour répondre
aux besoins qui se sont manifestés dans les nouvelles applications de l'art à l'industrie.
Nous donnerons à notre Bulletin un plus grand attrait, en publiant, chaque mois, une
chronique d'actualité d'un maître ès-critique, et nous ajouterons, aussi souvent que possible,
des primes, comme la magnifique gravure : Triptyque en bois peint et doré (collection Spitzer),
que nos abonnés reçoivent avec ce premier numéro. Enfin, nous ne négligerons rien pour garder
à la publication, même au point de vue typographique, sa vieille réputation.
Paris, 15 Janvier 1891.
Les Éditeurs.
Absorbé par de nombreux travaux, M. Emile Reiber qui, en 1886, avait bien voulu reprendre,
sur notre demande, la direction du journal fondé par lui en 1861, est obligé de nous priver de son
précieux concours à partir de 1891. Cet artiste, — unique dans la connaissance du passé, et auquel,
par un oubli inexplicable, à l'étonnement de tous, les hautes récompenses qu'il méritait n'ont pas été
décernées, — aura pour successeur M. P. Gélis-Didot, un des auteurs de la belle publication sur
La Peinture décorative en France, du XIe au XVIe siècle. Riche collectionneur lui-même, M. Gélis-Didot a
bien voulu accepter de nous seconder, en raison de ce que nous désirions faire, pour répondre
aux besoins qui se sont manifestés dans les nouvelles applications de l'art à l'industrie.
Nous donnerons à notre Bulletin un plus grand attrait, en publiant, chaque mois, une
chronique d'actualité d'un maître ès-critique, et nous ajouterons, aussi souvent que possible,
des primes, comme la magnifique gravure : Triptyque en bois peint et doré (collection Spitzer),
que nos abonnés reçoivent avec ce premier numéro. Enfin, nous ne négligerons rien pour garder
à la publication, même au point de vue typographique, sa vieille réputation.
Paris, 15 Janvier 1891.
Les Éditeurs.