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Artaud de Montor, Alexis François; Gigault de LaSalle, Achille Etienne
Italie — Paris, 1835

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https://doi.org/10.11588/diglit.10180#0619
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SICILE. 9

les lieux même où le travail de son lit; le fleuve Salso, qui prend son
l'homme ne sollicite plus cette terre nom et sa source dans les salines de
féconde , la nature produit pour les Castrogiovanni : c'était l'Himère aus-
ootanistes une végétation forte, riche, tral des Grecs; il est désigné aussi par
variée ; et la flore de la Sicile a donné le nom d'Alicata, ville qui se trouve sur
''eu à des ouvrages importants et es- un de ses bras ; il se jette dans la mer
timés. d'Afrique, tandis que l'Himère septen-
trional, aujourd'hui le Fiume Grande,
fleuves et rivières. ..- part des monts Nembrodes et se ter-
mine dans la mer d'Italie ; les deux
Toutes les rivières en Sicile, et fleuves Belici, qui tous deux ont leur
même les ruisseaux, sont décorés du embouchure dans la mer d'Afrique :
nom de fleuves qui, à la rigueur, leur l'un était le Crinisus, et arrosait les
est dû , puisque leur cours, en général plaines de Selinunte ; l'autre était
très-borné, se jette dans la mer. Les l'Hvpsa, peu distant d'Agrigente, ac-
plus considérables de ces rivières sont : tuellement Girgenti : enfin le Platane,
ja G iaretta, dont le cours, de l'occident autr^-—
à l'orient, a environ trente lieues de bala -
longueur : c'était le fleuve Svmèthe près="n S\jfAf
des Grecs et des Romains ; il prend thaj -
sa source vers le centre de la Sicile , vièr -
près de Léon-Forte et de Castrogio- tom =-
vanni, reçoit dans son cours plusieurs terr -
petites rivières, et se termine dans la d'ui -
Hier entre Catane et Augusta, à la desi =_ ra
côte orientale de l'île; l'Aci, dont les £
eaux d'un froid glacial sortent pour- g,
tant des flancs de l'Etna et viennent I = 4_j w
s'unir a celles du Svmèthe; l'Anapo, lan="0 V.
dont l'embouchure est au fond du de i — t- rri
grand port de Syracuse : son nom an- sen -
tique et révéré n'a pas péri, c'était ou =- JL—
l'Anapus des Grecs ; il recevait dans cba = ^ f \ -o
son lit les eaux de la fontaine Cyane, lev; =— >^ ^
arrosait la colline où s'élevait le tein- cell =_ _
pie de .Tupiter Olympien , et fut plus = Q
d'une fois fatal aux ennemis de Syra- mêl =_£? ^
cuse : ce fut sur ses bords, et en tre = +_i
voulant le franchir, que l'armée des se|) =- f
Athéniens, qui venait de lever le siège élei — s ~. J
de la capitale, fut taillée en pièces et Dii = U i
obligée de se rendre prisonnière avec du E. f \
ses généraux. Sous le règne de Denys, et 1 = >mJ
Syracuse vit les Carthaginois sur le âpr =-i? ^
point de forcer ses murailles ; mais les cell -
marais qui bordent l'Anapus causé- pelj -=r Q) c
rent dans l'armée africaine une affreuse cou = m i_ J>
épidémie qui la contraignit à prendre où : -
le parti de la retraite ; l'Orèthe, qui Ion =-
arrose les fertiles campagnes de Pa- boi; = ^
lerme ; il traversait autrefois cette Sel =— qq
ville ; son cours a été détourné dans nés =_
la vallée; ses eaux charrient quelques élc = la-
paillettes d'or mêlées dans le sable de nor =-î? 3 >

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