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L' arte: rivista di storia dell'arte medievale e moderna — 21.1918

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Fasc. 3
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Pittaluga, Mary: Eugène Fromentin e le origini de la moderna critica d'arte, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.17338#0206
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180 ,' MARY PITTALUGA

potè possedere, è trascurato dal Fromentin, il quale si astrae da tutto, contemplando,
colore e tono.

Un simile processo critico, e il resultato cui esso apporta, permette il risalto d'un
altro aspetto del giudizio fromentiniano; già, del resto, intraveduto.

Ho fatto rilevare come il Nostro assuma atteggiamento oppositivo rispetto al « rea-
lismo », non solo mediante la critica dei MaUres, ma anche in forma esplicita, da un punto
di vista che può dirsi teorico.1 Ora, quell'atteggiamento è sincero, altamente sentito,
e risponde ad una necessità spirituale d'ineluttabile valore. Ma, come qualche volta accade,
che da liberi convincimenti si traggan conseguenze, che sono effettivi pregiudizi, così
il Fromentin, a forza di combattere il concetto d'imitazione de la realtà esterna, è indotto
a veder tale imitazione dovunque. Da le pagine stesse su Frans Hals, che dimostrano,
in ogni modo, il suo pensiero circa il realismo, non mi par difficile soprendere questo
limite di giudizio, che, con il pensiero oppositivo, appunto, non è antagonistico, ma di
quello effetto. Si sa quanto egli abbia scritto circa i due quadri de l'Hals, 1627 e 1633:
si legga ora il lungo passo seguente, con cui l'autore vuol dimostrare come vi sia diffe-
renza fra quei quadri, e le opere dei realisti, che da quelli hanno creduto, in certo modo,
di derivare: « Certainement il a plus de naturel qué personne, mais ne dites pas qu'il
est ultra-naif. Certainement il colore avec plénitude, il modèle à plat, il évite les ron-
deurs vulgaires; mais, pour avoir son modelé spécial, il n'en observe pas moins les reliefs
de la nature: ses figures ont leurs dos quand on les voit de face, et ne sont pas des plan-
ches... (il Fromentin ritorna su l'incapacità impressionistica di dar l'illusione del corpo,
che si svolge dietro la superficie piatta!). Certaimement encore ses couleurs sont sìmples,
à base froide, rompues; elles sentent aussi peu l'huile que possible; la substance en est
homogène, le tuf solide; leur rayonnement profond vient de leur qualité première autant
que de leurs nuances; mais ses couleurs d'un choix si délicat, d'un goùt si sobre. et si sur,
il n'en est ni avare ni mème économe. Il les prodigue au contraire avec une générosité
qui n'est guère imitée par ceux qui le prennent pour exemple, et l'on remarque pas assez
gràce à quel tact infaillible il sait les multiplier sans qu'elles ne se nuisent. Enfin assu-
rément il se permet de grandes libertés de main; mais jusqu'alors on ne lui voit pas un
moment de négligence. Il exécute comme tout le monde seulement en montrant mieux
son métier. Son adresse est incomparable, il le sait et il ne lui déplaìt pas qu'on s'en
apercoive; sur ce point, spécialement, ses imitateurs ne lui ressemblent guère ».2 Come
dubitare che questi, i quali sembrano al Fromentin soltanto pseudo-imitatori de l'Hals,
non debban rispondere al nome d' « impressionisti », più che di « realisti » — e che, essendo
effettivamente gl'impressionisti usciti da quella scuola, che avea portato, più che fosse
possibile avanti, il criterio d'osservazione diretta de la natura, egli, come ognuno al
suo tempo, non sappia porre differenze?

Ma poiché, anche quando il giudizio mal funziona, il gusto d'un uomo di buon gusto
può mantenersi retto, così l'autore dei MaUres è costretto a concessioni dinanzi al colore
dei suoi « realisti »: « La doctrine qui s'est appelée réaliste n'a pas d'autre fondement
sérieux qu'une observation plus saine des lois du coloris. Il faut bien se rendre à l'évi-
dence et reconnaìtre qu'il y a du bon dans ces visées, et que si les réalistes savaient
plus et peignaient mieux, il en est dans le nombre qui peindraient fort bien. Leur ceil
en général a des apercus très justes, leurs sensations sont particulièrement délicates, et,
chose singulière, les autres parties de leur métier ne le sont plus de tout. Ils ont une des
facultés les plus rares, ils manquent de ce qui devrait ètre le plus commun, si bien que
leurs qualités, qui sont grandes, perdent leur prix pour n'ètre pas employées comme il
faudrait, qu'ils ont l'air de révolutionnaires parce qu'ils affectent de n'admettre que la

1 Cfr. la nota su la realtà in arte, nel cit. art. 281-82) e il passo dei MaUres stessi, a pag. 264.
del Blanchon (R. d. d. M., 15 giugno 908, pag. 2 MaUres, pag. 284-85.
 
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