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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0114

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■9i PHAETHON.

Sed leue pondus erat5 nec quod cognoscere possent
Solis equi, solitâque iugum grauitate carebat.

Lequel gouuernant mal dpropos le chariot du corps ou ilejiporte , leprecipite
par fa faute d <vn danger és calamitéeuidente.Platon femble vouloir appro-
prier cette fittion Poeüque d la deuolutiondes ames, qm font tranfmifes, Çs
comme roulées du cïcl icj bas dans les corps ; les difant eftre fecoüees de leurs
anciennes &premieres demeures.

E s l a r m e s des Heliades paroissent d or3 lesquelJes,
à ceque londit,degoutentpourloccasiondePhaë-
thon : Car estant épris dvn desir de mener les cha-
riots, rnonta hardiment sur celuy de son pere j mais
pour nauoir bien sceu tenirlabrideastei roide,il se
fouruoya, &sen alla tomber dans la riuiere du Pau.
Cecy semble aux Philosophes auoir esté vn surcrez
de chaleurs excessîues : les Poetes &C les Peintres con-
fondent pcsse-messe lcs cheuaux, le chariot, &C lcs
cieux tout ensemble. De faift, prenez-y garde : Car la nui£t chaste le iour de
deuers le Midy : &C le globe solaire tombant enterre,tire quand Scloy les
estoilles. Lesheuresdautre-part abandonnanslesportesduciel,s’enfuyent
droit aux tenebres qui leur viennent au deuant : Et les cheuaux se deffaisans
de leurs limons rsont transportezdVne impetuositéforcenéej dontlaterre
se pasme d angoiste, &C leue les deux mains au ciel, pour Ia vehemente cha-
leur qui sestouss e. Ce t emps pendant le pauure iouuen ceau est renuersé hors
du chariot, roulantà baspar levuidedelairjles cheueux tousgrillez, &Cla
gorge pleine de ssamme SC de fumée : Tellement qu il viendra tomber dans
le Pau, &C apprestera matiere de fable à ce sseuue. Car les Cignes doux-res-
pirans,feront vne chanson de luy : Et esseuez àgrands trouppeaux,s en iront
desgoiser tout cecy sur le Caystre, &C le Danube $ De sorte que le compte
nen sera ignoré nulle part. Et en chemin seseruirontdu leger, &àleurs
chants propiceZephire, pource que c est luy, àcequelbnditjquiaaccom-
modé &C mis d accor d à ces oyseaux vn concert de leurs gemilîemcns lamen-
tables. V oila ce qu’on peu t voir en eux,parquoy il est temps desormais qu’ils
chantent tout ainsi que des orgucs. Les femmelettes au demeurant que
voila surlebord de seau,nestansencoresdutoutarbres3lebruitestquece
sont les Heliades, qui pour samourde îeur frere setransforment ainsi, &C fc
terminent en tige, branches, &C rameaux degouttans des larmes à foison.
Ce que la peinturc a bien pris ; Car leur ayant ietté des racines aux extremi -
tez, elles monstrent d estrc arbres iusques au nombril ; &C les rameaux saisis-
sent les mains. Las ! voyez vn peu les cheueux, commc tout cela sent bien
son Peuplier 5 comme sont doréesleurs larmes : dont celle qui inonde le sie-
ge des yeux,resplendist là endroit sur les verdoyantes prunelles, &C en es-
lance comme certain rayon d esclair: L autrequisest relpanduë dessusles
ioiies, brille &C ssamboye autour de leur couleur vermeille : Mais celles qui
fc sont figécs contre sestomach, fcnt desia conuerties en or. Lesseuuese

. lamente
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