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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0134

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112

S E M E L E.

Houms,

HomerI commevousvoyeZjlefaicestrefilsdeIupiter,cequaushtouslesPoetesGrecs?
ïnais quant au reste,Pausanias cs Laconiques, dit que les habitans de la villc de Brastas tiennét
que Semelé Tayantenfanté,Cadmus son pere indigné de cela, les enfermatous deux dans vnc
huche, 6c les fit ietter dans la mer, qui les pousta en la coste d’iceux Brasiens, où ils trouuerenc
la meredestatrespastee, &: renseuelirenthonorablement làaupres. DeBacchus ils lenourri-
rent esseuerent,nommans leur ville Brasias, qui auparauant s’appelloit Oreates : parce que
communémentces gcns-làappellentc^/Bê/Sa^^ceque nous disonssairenaufrage. Adioustenc
encore à cela, que Ino vagabonde y arriua puis apres,qui voulutestrénourriste de Bacchus,&:
ïnonstrent la cauerne où elle le nourrit : le contour de laquclle est appeilé le iardin dc Bac-
chus. -Mais Plurarque és Symposiaques,liure 3. qucstion 9.1uyattribuë plusieurs Nymphes
pour ses nourrist'es: voulant infcrerpar cela,qu’il a besoingde plusieurs partsd’eau pourle
dompter,& corrigerses impetueuses fumées. Et làdestusVlpianus dans lesDipnosophistes
d’Athenée, raconteapresEuhcmerusde rissedeCoos,au 3. liurede son histoirc sacree, que
Cadmus, l’ayeui de Bacchus, auoit esté cuisinier du Roy des Sidoiliens, auquel il delbaucha
&:emmenavnecertaine menestrierenomméeHarmonie,dontileutdepuis Semelé. Si incer-
tains&douteuxsontordinairementlespremieres sources des pîus grands Monarques, sil’on
youloit rebrouster chemin iusques aux premiers ccmmencemens de leurs aiicestres : austi les
sages 6c modcrez Historiens ont accoustumé de les taire, 6C les Poëtes pour s’en desbrigucr,
referenttoutcela auxDieuxinyplus nymoinsque lesembroüillemens desTragedies, dont
l’esprit humain ne pourroit bonnement venir à bout.

Dionysvs par lupter nvient naijire emmyle feu. Cemotde vr hsict^ est equitioque, ou à vne
tnaniere de sermentque l’onfait, d’où ie mescroirois ce^r ma nendea,vCitê auxParisiennes,
estre descendu : ou bien que Philostrate vueillc entendre icy que par le moyen de Iupitcr, qui
seruit lors en cet accessoire de sage femme à Semelé, Bacchus fut sorty de son Ventre. Toutes-
foisil adiouste toutincontinentapres, qu’ayant fause-rompit le ventre de sa mere, il s’en iette
dehors.Ce que Phornutus dit auoir esté sait par le moyenau feu,quiy fit vne ouuerture &c cre-
uasse: referant tout cela à l’allegorie de la chaleur,voire du feu,qui est au vin, qui ouüre 6c las.
che les corps,&:faitvne grande rcsolutiond’esprits. MaislcsPoëtes aupartirde là, lerenfer-
ment de nouueau dedans la cuisse de Iupiter,dont il sortit pour la seconde fois au bout de neuf
moisaccomplis.Aumoyendequoy ilauroitestéappelléD/^r^^e, de sadouble naistance; de
c/)V,c’est à dire deux fois, 6c 0 v&c, porte ou issuë,& passer. De là prirent leur 110m les vers

DithyrambiqueSjdontilfutlepremierautheurauxCorinthiens. Pindareenlaij. Olympien-
ne, rdj A imvvosu Tjtêsve %e<peLVcur 0vuu (èorpJ/Jâc yseaTzç JiSvediiQcà. Quelques-vnsenastlgnentd’au**
tres raisons : 6c mesmc Strabon aü treiziesme liure, où il dit, qu’ily a certains endroits en Ly-
die ouMysie,brustez de la chaleurdu Soleil,quine laistentpas pourceladeporterdes vins
excellens. Aumoyendequoyilauroitestéappelléen Cratine Trvetfyàçyjtédusete. Orphéeausti
en ses hymnes, l’appelle louuent 7jvexcaroepç, qui vcut dire le mesme. Quant à la ville de Nyse,
quelques-vns la mettent enl’înde, comme tesmoigne Pline au sixicsme liure, chapitre vingt

6c vn. Necnon & Nysim vrbem plericjue Indix ascribunt, montcmj Meron Lîbero patri fhcrum> Vnde &

D1 © d o r e. origosabuUIouùsèmmeeditum. Et Diodore, en Arabie. Neantmoins au second des Antiquitez^

il monstre se contredireen cela, parlant historialement deBacchus en cette sorte. Lesplus

doCtesdes Indiensalleguent>qu au tempspajsé quelesmortcls habitoient fa &laparpetitshameaux, Bac-
chus arriua deuers eux, auecvnegrojje arrnce des parties Occidentales ; & qu’il courut tontc l Inde d’vn bout
d autre : n’y ayantpoint encore degrcjses villes basies, quile peuffentarrefier-, & luy saire tcsle. Et comme
pour raision des chaleurs excesiiuesffcsgens vinjfientd se confumerdepesie, luy comme siage & bien aduiseCa^
pitaine > les retira de la plaine dedans les montagnes > la ou esians resresichis de vents gracieux &srais, auec
vne commodite d’eaux tres-pures, qui couloient d’insinies. fontaines, ils furent garentis de ce mal. Et ap»
pella la cuijfie, cet endroit de rnontagne ou il mitd siauueté fion armée, ce qui donna depuislieu aux Grecs de
controuuer qu’ilauoit esiénourry dans lacuijsie de lupiter. llreleua aux îndicns puis apres plufieurs fortesde
jruilsages > d'edisier la vigne, & autrcs chofes necefisdirespourl’vfàge çj maintenemens de l’homme. Fonda
toutpleinde belles villes&citez>, contraignantlepeupledes’y retirerde lacampagne, çsiduplatpays;&leur
esiablit des Içix & des iugemens. Au moyen dequoy }ponr raifion de tantde bien-saits, dont il leur auoit esiê
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