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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0245
AMPHIARAVS. 223
Roy:maîs par le tutcur & curateur du Royde Lacedemone.chefjduueram de l'armée Gregeoise ; & futfrapéà
moft d’vn coup depierrefuiuant ce csue le Lydien l'auoitveu enJonge.
Vo i la àpeupréscequelanciennecénousalaissed’Amphiaraüs,&:desesmiracies.Mais
pour venir maintenâc aux particularicez de Ton tableau,&:tout en premier lieu à ce que de plei-’
11e arriuee il dit, cjue lechariotattellcde quatrecheuaux n’esîoitpointencoreen v/àge aux Hero'és, horfmd
tantfeulementà Hectordlsemblc que ceia contredise àcelieu-cy d’Euripide en l’Hippolyte, au-
quel il en àttribuë vn quand il fut desmembré par ses chcuaux espouuentez du monstre enuoyé
par Neptune àlarequeste de Theséc,<poéù) tztçw^v iMudsvwoyov. Mais plusapcrtementencorc
és Suppliantes,là où mesmc il parle d’Amphiaraüsp quand il sut cnfoncé &: perdu dans la terre,.
«S' rpTTU.OVV ’gtpÙQ.Jiç blCù'JQ<m07K)V)
T2êea7T7JZe)V CLp/L(& m&@Cl/\iïcrU ycL<T/C($tT1 *
Aussl il ne dit pas tout cruëmenr ausecond tableau de Pelops,que l’attelage de quatre cheuaux
nefust point vlité de(lors,maisseulemét qu’on nelespratiquoitpoint encoreàlaguerrejcar il
aduouëbienquonsenaidoitdeliaésieuxdeprix&combats solemnels: 70 JiItttidv Zuyz&r&j
tirrct^ov' t8tj yè \c, /usjTtt TroXzfAu&s 7™) ^cLpcreiTo’ 01 Jictfeviçsiyvùxrfv'nctvTo , tu ztiuw. Plineau
reste au y6. chap. du7. liure, dit que la nation Phrygiennefut lapremiere de toutes qui attela
dcux cheuaux & Eri&honius,quatre.Maiscelan est pointencorebienresolu, lipar cemotde
Big.e il faut entédre vnc charrette à deux rouës montée de deux cheuaux;& de quadrsa vn cha»
riotàquatrerouës &quatrecheuaux,oubienquecelatantauLatinqu’au Grec,ne sedoiue
que referer simplement au nombre des cheuaux, &non pas des rouës, qu’ilfaut presupposer
deuoir toustours estre quatre,comme à la verité 1e le croy;tantpour estre plus vistes & habiles à
manier,queles charrettes dedeuxrouës,& moins dangcreuses à verscr.Trop biencelaest tout
certain,que quantàl’attelage des cheuauxauxlimons,soienttrois,soientquatre,voireiusques
à six,il saut entendre qu’ils doiuet cstre tous d’vn front,ainsi que l’on void en tous les rcuers des
anciennes medailles deNeron, &autres Empéieurs Romains; &qu’ilse pratiqueencoreau-
iourd’huy és Carrozzes de Hongrie & Pologne.Ce que mesme nostre Authcur a vouluinferer
au premier tableau de Pelops,quand il a dit: j yà cr^cuzpS dfeovoçsrTnrovç fesj %iwè£vcLs
juh (Jvyfeaui socrm-Àcov to ysivct ajuss - Ce rîefepas vn ouurage depetite entrepnfeese ïomdre enfemble cjua-
tre cheuatix, sans entr’cmbrajferpas vne de leurs iambes.
Qv ant estdulieuoùilfutauecsonchariotengloutydclaterre,Pindareenlac>.des Ne-
ffîées touche bien l’accidentqui iuy aduint;
6 c/s Agfevpdi
'ssfeortV M&lVVCd 7TCLuÜlCt
<Cyvç vzv sictdoçzpvov
Kpussv Jl’ yu Cl7r7T0lÇ.
Enquoy il dit que Iupiter l’accabla d’vn grandcoüp de foudre auecseschcuauxdansla terre?
sans en mettre autre chosesmais Strabon au 9. liure, specisie l’endroitoù ce fuc, en cettc sorte.
îl y avn petit village desliabité maintenantprés Micalestè de Tanagrie, appellcHarma, du
chariot d’ Amphiaraiisdequel tresbucha de destùs au lieu propre où est maincenant sa chappel-
le,prés Oropus:& de là lcs chcuaux s’estans eft'rayez traisnercnt le chariot tôut vuide, iusquss
au delïùsdit Harmai dequoy Homere fait mcntion au second liure dc l’Iliade.
Gêazrîictv, VçsicLv ts àCpuyo^çv HurjtÀyjodov,
O'/ r Jys K'pfe a/i/ut&VTo, J E/Àeoiov * tu E'pv&feiç,
Ce quc confirme Pausanias en ses Attiques, dont nous auons amenc cy-dessùs le paisage, auec
celuy des Bœotiques:& Plutarque en la é.des Paralleles,où il en parlc cn cecresorte:L^ Rr'w~ pivtar<*vk„
ces qui accompagneretV olynices k laguerre de Thebesy s 'efeans mis à banqueter tous enfernbley vne aigle vrnt
sondre auprésd’euxyqui troujsahaut cniairlalancedî'Amphiarausi&puis lalaijsa retombera terre,ous’efeat
fechèe ajjezs auantfele fè conuertiten vn Launer.Lc lendemain,comme ilsfujfent venus au combat, Amphia-
raus dtmeura englouty de la terre auec son chariot, aupropre endroit ou fe voidde prefent la ville d’Harma,
ains appellée à cause de ce chariot : comme raconte Thrasymaque au troifeejme liure des Fondations.
Icy povvon s-nous remarquer& apperceuoir l’vndes eschantillons denostrepauureté&
misere3qu’il faiile que les prudens & bons personnages portéc ainsi la fole-enchere pour les in-
sensez& perucrs.Qu’vnfolestourdy deTydeus,accariastre,querelleux,& escerueleperturba-
teur du repos public;nonobstant qu’il soit estranger; nonobstanttoutes les bellesremonstran-
cesjtoutes les predi&ions&: admoneftemensdu plus sage homme de la Grece, & tenu mesme
pour Prophete, ait ainsi voix en chapitre , & soit creu pour faireentreprendre vne ojuerrenon
âucunémentnece{Taire;&:quileurrecourneàperdition & ruinepourtous. Et sirautencore
quc ceuxquiy contredisentauecde tres-apparentes&plus quelegitimes raisons, communi-
quentaupcril&dager desesuentez quirontsuscitée,voire enaycntleur premiere part: tanta.
T iii?
Roy:maîs par le tutcur & curateur du Royde Lacedemone.chefjduueram de l'armée Gregeoise ; & futfrapéà
moft d’vn coup depierrefuiuant ce csue le Lydien l'auoitveu enJonge.
Vo i la àpeupréscequelanciennecénousalaissed’Amphiaraüs,&:desesmiracies.Mais
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11e arriuee il dit, cjue lechariotattellcde quatrecheuaux n’esîoitpointencoreen v/àge aux Hero'és, horfmd
tantfeulementà Hectordlsemblc que ceia contredise àcelieu-cy d’Euripide en l’Hippolyte, au-
quel il en àttribuë vn quand il fut desmembré par ses chcuaux espouuentez du monstre enuoyé
par Neptune àlarequeste de Theséc,<poéù) tztçw^v iMudsvwoyov. Mais plusapcrtementencorc
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Aussl il ne dit pas tout cruëmenr ausecond tableau de Pelops,que l’attelage de quatre cheuaux
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que referer simplement au nombre des cheuaux, &non pas des rouës, qu’ilfaut presupposer
deuoir toustours estre quatre,comme à la verité 1e le croy;tantpour estre plus vistes & habiles à
manier,queles charrettes dedeuxrouës,& moins dangcreuses à verscr.Trop biencelaest tout
certain,que quantàl’attelage des cheuauxauxlimons,soienttrois,soientquatre,voireiusques
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anciennes medailles deNeron, &autres Empéieurs Romains; &qu’ilse pratiqueencoreau-
iourd’huy és Carrozzes de Hongrie & Pologne.Ce que mesme nostre Authcur a vouluinferer
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le,prés Oropus:& de là lcs chcuaux s’estans eft'rayez traisnercnt le chariot tôut vuide, iusquss
au delïùsdit Harmai dequoy Homere fait mcntion au second liure dc l’Iliade.
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pour Prophete, ait ainsi voix en chapitre , & soit creu pour faireentreprendre vne ojuerrenon
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quc ceuxquiy contredisentauecde tres-apparentes&plus quelegitimes raisons, communi-
quentaupcril&dager desesuentez quirontsuscitée,voire enaycntleur premiere part: tanta.
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