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LE S TO ILES.
L E S T O ! L E S.
*4 R G V M E N T.
Evx quiveulent difcourirfantafierfurlespoësies ÆHomere
preskppofentenpremierlieu (commela<verité efi) ce dtmnper~
fonnagen'auotr rientouchéfanspropos^quinefoitaccompagné
de queiquefens moral diimportance. Puù bastissam fur cefonde-
rnentsüiennent a comprendre fous ces detix excelles chefs-d'œuure de tlliade
(st de tOdjftee^ toute lasahrique estatdeIho?nmeslequel conftste ducorps
de tame^toutletrainde laviehumaine>quigistou enguerreouenpaix,
tantpar ie dehors que par le dedans. L’Il^ade repreftentant laguerre, les
aisèctions qui procedet du corpsftfçauoirles partroublez., (st hnpetueuxmou-
ïîemens d’icelny, deftgnez^ftous iaperftonne d’d.chillesfterb hautain^ orçueiP
leuXj colerej destit^ tmpatient, aspreftoudainrvmdicatst irrecomiliable. Et
par Helene dvn autre cofté, les delices, voluptezc lafciueSj desbordées concu *
pifcences jeharnels (st lubriques comportemens > qui ?neinent P aris tousles
fiens^ dfçauoirlhomrnefenfuel toutefon aâhesence^ a vnejïnale perdition
(st ruine. LiOdyftée eft lapaix qui suruient apres vnegUerre^ ordinairemens
piusfarfe (ft semée (ainftquenous l’auons ajjc&pratiquépuisfei&e ondix-
hmlsans en çd) de calamitezc (ft miferes^ defafcheries fursdfcheries^insor^
tunes furinfortunespeines3 trauerfes^ dangers, mal-heurs^ (ft ennujs^ que
îteft laguerre* Le toût neantmoins furmonté(st vaincudlafin parvne pa~
tîtnce (y tempori fement, par vne fage (st caute diftimulation^ par vn?neur
conseil (st aduis^ dont M,merue > dfçauoir la prndence^ astiste continuellemet
Vljjsesfthomme fage(si dîfcret^pourueu non Ævne impudique, follastre (3
desbordéeHelene^maisd’vnechaste^vertueufe(f continentePenelopé. La~
quelle nefe defment pas defon douloir (ftsidelité coniugale d la premiere veué
de quelqtie srïlf firel^fi muguet eftranger^pour vne abfence de quinjg iours
ou troisfanainesde fonlegitime eftoux>?nais enattend leretourpar teftace
devingtans continuels: les dix derniers fans enauoir nouuelles quelfcoquesy
parmj tous les outrages, infoleces^ moleftes, importunitez^ennujeufes pour-
fuittesjpeurs> craintes, menaces^ (st dîftipations de fon bien^qui fe peuuent
imaginerfans pouuoir en aucune maniere estregagnée ftefchie > ne perfuadée
par vne troupe des plus beaux ieunes hommes de toute laGreceftes plus riches
illuftres maifons qui lapourchajsoient en manage ,, non en abfnce^ (s par
leurs mesfagers is ambajsadeurs, ains conuerfms ordinairement sous vn
Xx iij
LE S TO ILES.
L E S T O ! L E S.
*4 R G V M E N T.
Evx quiveulent difcourirfantafierfurlespoësies ÆHomere
preskppofentenpremierlieu (commela<verité efi) ce dtmnper~
fonnagen'auotr rientouchéfanspropos^quinefoitaccompagné
de queiquefens moral diimportance. Puù bastissam fur cefonde-
rnentsüiennent a comprendre fous ces detix excelles chefs-d'œuure de tlliade
(st de tOdjftee^ toute lasahrique estatdeIho?nmeslequel conftste ducorps
de tame^toutletrainde laviehumaine>quigistou enguerreouenpaix,
tantpar ie dehors que par le dedans. L’Il^ade repreftentant laguerre, les
aisèctions qui procedet du corpsftfçauoirles partroublez., (st hnpetueuxmou-
ïîemens d’icelny, deftgnez^ftous iaperftonne d’d.chillesfterb hautain^ orçueiP
leuXj colerej destit^ tmpatient, aspreftoudainrvmdicatst irrecomiliable. Et
par Helene dvn autre cofté, les delices, voluptezc lafciueSj desbordées concu *
pifcences jeharnels (st lubriques comportemens > qui ?neinent P aris tousles
fiens^ dfçauoirlhomrnefenfuel toutefon aâhesence^ a vnejïnale perdition
(st ruine. LiOdyftée eft lapaix qui suruient apres vnegUerre^ ordinairemens
piusfarfe (ft semée (ainftquenous l’auons ajjc&pratiquépuisfei&e ondix-
hmlsans en çd) de calamitezc (ft miferes^ defafcheries fursdfcheries^insor^
tunes furinfortunespeines3 trauerfes^ dangers, mal-heurs^ (ft ennujs^ que
îteft laguerre* Le toût neantmoins furmonté(st vaincudlafin parvne pa~
tîtnce (y tempori fement, par vne fage (st caute diftimulation^ par vn?neur
conseil (st aduis^ dont M,merue > dfçauoir la prndence^ astiste continuellemet
Vljjsesfthomme fage(si dîfcret^pourueu non Ævne impudique, follastre (3
desbordéeHelene^maisd’vnechaste^vertueufe(f continentePenelopé. La~
quelle nefe defment pas defon douloir (ftsidelité coniugale d la premiere veué
de quelqtie srïlf firel^fi muguet eftranger^pour vne abfence de quinjg iours
ou troisfanainesde fonlegitime eftoux>?nais enattend leretourpar teftace
devingtans continuels: les dix derniers fans enauoir nouuelles quelfcoquesy
parmj tous les outrages, infoleces^ moleftes, importunitez^ennujeufes pour-
fuittesjpeurs> craintes, menaces^ (st dîftipations de fon bien^qui fe peuuent
imaginerfans pouuoir en aucune maniere estregagnée ftefchie > ne perfuadée
par vne troupe des plus beaux ieunes hommes de toute laGreceftes plus riches
illuftres maifons qui lapourchajsoient en manage ,, non en abfnce^ (s par
leurs mesfagers is ambajsadeurs, ains conuerfms ordinairement sous vn
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