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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0602

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HE R C y L E

Plinexxvîij. 6, Üdfîïstertiux femmtsgrojjcs, ou quand ion medicamente quelqu'vn, Its cloïgts cntre-UJJz,
en sorme depïgne, c’esi vn cbarme misible,& dit-on que de cela ïexperience s’enput voirlors quAlcmene en-
santaHcrcule:pire encores ess-ilysiTontient lesmainsaccouplées contre l’vndefisgenouils,ou lesdeux.
Mais Pausânias és Bœociques,mec quc Iunoii ehüoya les Pharmacides ou sorcieres en la chain-
bre d’Aicmene pendancquelle estoic en crauail d’enfanc, qui lempescherencde sedeliurer,
iusqu’à ce qu H.istoridefilledeTiresie s'aduisa d’vnc celle ruse, de s’escrier à hauce voixen
pléurant, comme si ellé en eust esté forc saschée, qu’Alcmene auoic enfanté. Et ainsi abusées
pensans qu’il fust vray,se departirent, &soudain Alcmene accoucha. Mais Homere au dix-
neufiesme de l’Iliade, leraconte d’vneautre sorte : que Iupiter enpleine assemblée des Dieux
8c Deestes, ayant declaré que ce iour-là dcuoic naistre vnenfant de larace,qui commanderoit
à cous ses voisins, s’attedant que ce seroit Hercule, dont Alcmene cstoit sur îe poind d’accou-
cher, Iunon le luy fit confirmer par serment solennel,&: s’en alla tout de ce pas faire deliurer la
femme de Sthenel, laquelie estoitgroste deseptmois d’Eurysthée,& suspendre ce cemps-pen-
dant ia deliurance d’Alcmené, ce qui fut cause qu’Eury sthée,qui venoit de Persée fils de lu'pi-
ter, commàda tousiours du depnis à Hercules. Pansanias au reste dst és Attiques, qu’Alcmene
s’en retournat d’Argos à Thebes,mourut par les chemins és 1 imites des Megaréens:& comme
là dessus se fust leuéevne dispute entre les Heracüdes, dont lcs vnsvouloient emmcncr le
corps à Argos, 8c les autres insistoient que ce fust à Thebes, pource que les 'enràns qu’auoit eu
Herculede Megarey estoient inhumez,& Amphytrion aussi : l’oracle d'Apollon en Delphes
les admonesta de luy drester son tombeau à Megare. Mais Plutarque au trai&é dudemon So-
cratique,faic raconteràvn PhiloIaus,quesasepultiire ayantestéouuerteenlavilled’Alyartéj
parie conimandement desLacedemoniens, dont lesdeux familles desRoysestoientdescen-
duës d’Hercules, pour entransporterlesoITcmensàSparte,on trouuaparmy vn carquande
cuiure, 8c deux petits vases d’argile cuitte remplis de terre,qui par la lôgueur du cemps s’estoit
desia purifiée : au dessiis y auoit vne lame de ronze, grauée de cara&eres fortestràges, appro-
chans bienfortdesHicroglyphiques des Egyptiens, qui furent intérpretezpar vndeleurs sa-
ges, nommé Conuphis, à l’instanccduRoy Agesilaus &que c’estoit i’escriture dont onvsoit
du temps du Roy Protheus,qu’Hercules en passant par là y auoit apprise,&que le toutne vou-
loit direautre chose, sinonque Dieu admonestoit les Grecsde viureen paix&vnion, insti-
tuant dcsieuxauxMusespour l’exercice desbonnes lettres, &en disputant les vnscoiitreles
autrespar raisons dePhilosophie &argumesprobablcs, pourenquerirlaverité&la certitude
tancde l’equité&:iustice,ensemble&:la police&le reglemétdes mœurs,que de beauxsecrets
de nature, &non pas s’entre ruiner par lesarmes,qu’il leur conseilloit du toutmetcre bas.
Pleust à Dieu que nous fustions si bien aduiseZ que nous pcustions suiure ce tant sage 8c sain
admonestement* Voilacequi nous asemblé deuoir toucher icy en pastant dela genealogie
d'Hercules, mesmementdu costé materneU puisquede celuydu pere ilvenoitde race di-

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uine.

E t v o i l a vne troupedegens arrnez, & Amphytrimy&c. 11 semble que cecy ait esté emprun-
té de la description d’vn des tableaux de Zeuxis, dont parle Pline xxxv. 6. car il y conuient.
Magnisiçus esi Iupitereim in threno asiantibss* Diis ; & Hcrcutes insans dracones sirangulans, K^Alcmenà
matre corampauentey & Amphytrione.

T y k e s i a s esi là mis tout contreypredisiint comhien grând doit csire vn iourcet ensant. De ce Ty-
resias,&commeilfutmué d’hommeenfemme, puis reintegré ensonpremier estat,auecques
lc surplus de cepropos : tout ccla a esté traiôté cy-deuant au premier liure sur le tableaude
Menecée. Reste à en dire ce qu’en mct Strabon au nenficssme dc sa Geographie, que Tyresias
estant forc vieil 8c caduque,comme îl eust beu touc eschauffé 8c boüiliant cn la plus grande ar-
deur du iour,del’eaudelafontaine de Thelphofte,& enfust mort, les Bœotiens renterrerent
aupied du montdu mesmenom,&luy decernerent vn anniuersaire dit les Ephestries,de la
robbe ou mantcauqu’on porte pardessustout le refledeses accoustrcmens,làoù son image
estoit despoüilléedes siens d’homme, pourle reuestir d’autres à vsagedefemme, &soudaui
apres on luy redonnoit les premiers d’homme. Au i6‘. il luy attribuë vn oracle, aileguant là
dessus ces versdudixiesmede l’Odyssee.

Tfijè TidvfcoTl VOOV 7sbps népcnÇQvfa

Oico mTrVUo^ , 7v) Jî CTUCLj djOSOVOlU *

Troferpine a cessui-cy essantdecedé, a oidroyé encores de tentendemmty & dieftre feidprudent & sage, les au-
tres ne fent quombres legeresa esbranler. Fulgence au troisiesmede son Mythologique, allegori-
santsurlafablede ce Tyresie,&de ses tràsformations,veut que eemot viennede Sï'e^rEsté,
8c djcoV) siecle ou eternité : que le Printemps au demeurant represente l’homme,parce que tous
lcs germes sont là noiiez, 8c l’Esté la fcmme, d’autat qu’ils s’espanoiiystent 8c ouurent en sseurs,
fueilles 8c frui&s, ainsi que fait la femme en enfantât la creature qui a esté conccuë 8c formée
en son ventre, si que tant iesanimauxqueles piantesestanstouchez dela chaleur, reçoiuenc

comrne

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