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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0612
zARGFMENT.
Rph é e fils d’Ædgriusyou filon tes dutres d udpoHon, îsi dela
Mufe Calliopéy quoj que ce foit natifde Thrace felon Pline mef
me. 4. ii. Lelongdes riuagesduPont EuxinsontlesMorisenes,
&C Sichoniens progeniteurs du Poëte Orphée: sutvn tres-exceU
lent/voire le premier de tom les PoétesyMuficiensy ioüeurs de Ljre^atten-
du que iusques d luj il nj en eut pointqui en fsiprofefiion y nj des autres in-
firumens d corde non-plus 3 ains recitoientfeulement leurs <versfurlesfut es.
Plutarque au banquet des fept Sages dit quil sabfiint toutefa <vie de manger
chairyen quoy l'ensuiuit depuùPjthagore: ce que touche ausii Platon au 6. des
loix,ouilappelle lavieOrphique3deceuxqui se contentoientde vegetauxy
s abfienans de toutes chofes qui auoient evie. Au surplus Mercure luj fit <vn
presetdeft Ljrey qùilauoitbasiie telle qùil a efié dit au tableau d’Amphioni
auec toutle resie de ce qui peut concerner ce propos : Çs sj rendit fiaccompljy
quon a efiimè que parfa melodieufe Mufiquejlsisiremuer les bois rochers
de leur lieu . arrefia le cours des riuieres : rendit les plus fieres cruelles
befies fauuages ysi douces yappriuoisées Os traiffîables y qùelles fe tenoient
cojes pour ïefcouter y paifibles fans fe messaire les <vnes aux autres yny
mefrne aux pnuées (si domefiiques:mais P aufanias enfes Eliaques attribue
cela d fa magie y dont il sut <vn fouuerain maisire. Par le moyen doncques de
fes chants ajantgaignél'dmourdiEurjdiceicdleesiouséeyaArifiéefils
d'Apollony & de la Njmphe CjrenéfiUe de Penée Roy dArcadie s enamoura
d’elley deforte que la njoulantforcery commeeilesujoit deuantluj/vnferpent
cachédans lesherbeslaptcquaaupiedydontelle mouruty(fi Orphéeenentra
en figrand' trifiejfe yque ne la pouuant oubltery talla quertr dans les ensersy
ou par le moyen de fes chants ii siefçhit Pluton (si Proferpine a la luj ren-
dre : mais a la charge qùil ne ietteroit dejsus fon regard qùil ne sufide retour
en haut. Dequoj ne sefiant peu garder y vaincu d*vne impatience amou-
reufe y elle retourna de-rechef aux ensers : ce qui luj apporta tcl regrety
qùil s abfiint de Id en auant de l'vfage de toutessemmes y <voire perfuada aux
autres fairede mefme y (si fe defiourner de Id k îamour orde (si fale desieu-
nes garçons ydont on le dit auoirefié le premierautheurypour le moinsaux
Ehraces : fi que pour cette occasionil futdejmembré parles Menades cele-
bransleur fabbat fur le montPangée : me'ùes d cela de Bacchus y lequelsesioit
indtgné contre luj de ce qùés enfiers ajant chanté la genealogie de tous les
Dieux
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Rph é e fils d’Ædgriusyou filon tes dutres d udpoHon, îsi dela
Mufe Calliopéy quoj que ce foit natifde Thrace felon Pline mef
me. 4. ii. Lelongdes riuagesduPont EuxinsontlesMorisenes,
&C Sichoniens progeniteurs du Poëte Orphée: sutvn tres-exceU
lent/voire le premier de tom les PoétesyMuficiensy ioüeurs de Ljre^atten-
du que iusques d luj il nj en eut pointqui en fsiprofefiion y nj des autres in-
firumens d corde non-plus 3 ains recitoientfeulement leurs <versfurlesfut es.
Plutarque au banquet des fept Sages dit quil sabfiint toutefa <vie de manger
chairyen quoy l'ensuiuit depuùPjthagore: ce que touche ausii Platon au 6. des
loix,ouilappelle lavieOrphique3deceuxqui se contentoientde vegetauxy
s abfienans de toutes chofes qui auoient evie. Au surplus Mercure luj fit <vn
presetdeft Ljrey qùilauoitbasiie telle qùil a efié dit au tableau d’Amphioni
auec toutle resie de ce qui peut concerner ce propos : Çs sj rendit fiaccompljy
quon a efiimè que parfa melodieufe Mufiquejlsisiremuer les bois rochers
de leur lieu . arrefia le cours des riuieres : rendit les plus fieres cruelles
befies fauuages ysi douces yappriuoisées Os traiffîables y qùelles fe tenoient
cojes pour ïefcouter y paifibles fans fe messaire les <vnes aux autres yny
mefrne aux pnuées (si domefiiques:mais P aufanias enfes Eliaques attribue
cela d fa magie y dont il sut <vn fouuerain maisire. Par le moyen doncques de
fes chants ajantgaignél'dmourdiEurjdiceicdleesiouséeyaArifiéefils
d'Apollony & de la Njmphe CjrenéfiUe de Penée Roy dArcadie s enamoura
d’elley deforte que la njoulantforcery commeeilesujoit deuantluj/vnferpent
cachédans lesherbeslaptcquaaupiedydontelle mouruty(fi Orphéeenentra
en figrand' trifiejfe yque ne la pouuant oubltery talla quertr dans les ensersy
ou par le moyen de fes chants ii siefçhit Pluton (si Proferpine a la luj ren-
dre : mais a la charge qùil ne ietteroit dejsus fon regard qùil ne sufide retour
en haut. Dequoj ne sefiant peu garder y vaincu d*vne impatience amou-
reufe y elle retourna de-rechef aux ensers : ce qui luj apporta tcl regrety
qùil s abfiint de Id en auant de l'vfage de toutessemmes y <voire perfuada aux
autres fairede mefme y (si fe defiourner de Id k îamour orde (si fale desieu-
nes garçons ydont on le dit auoirefié le premierautheurypour le moinsaux
Ehraces : fi que pour cette occasionil futdejmembré parles Menades cele-
bransleur fabbat fur le montPangée : me'ùes d cela de Bacchus y lequelsesioit
indtgné contre luj de ce qùés enfiers ajant chanté la genealogie de tous les
Dieux
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