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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0700

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676 L E S H E R O I QJV E S

ANNOTATION.

E suis Phenicien. LaPhenice estvne region deSyrie, prochc de la Palestiné,
dont les principales villes ancicnnement estoientTyr & Sydon, maintcnanc
Sur &c Said, l’vne & l’autre stir le bord de la mer, comme le reste de la Phenicc
qui cst presque toutc maritime, st qu’ils furent de tout temps grands nauiga-
ceurs, selon Pline liure cinquiestne, chap. iz. où ii ieur attribuë l’inucntioa
de l’obseruationdes estoiiles, auecques i’artdenauiger, cequifaitànostrepro-
pos : jpfagens Phœnicum wgloria magm tittcrarnm inuentknis, &Jyderum, nauatiümquc ac hellicarum
artium.

, V o v s \>ùm monflrez, Ionien à la longue rohhe que-uomportez. Ionie est vne region de la petite

Asie, entre Carie & Eoiide, anciennement fort voluptueuse, tant pour la benigne clemence
de l’air, quepour la fertiiicé de ia terre qui y produisoit toutes choses plus qu a iouliait, outre
les âutres delicatestes&commoditezqiu leur estoient apportéesde dehors parlamer. Eiie
fut ainsi appellée des Ioniens peuplede Grece qui y pasterent, & y fonderentdouze belies
grandes citez, dixen terreferme, à sçauoir Müet, la ville capitaie,Myus,Pnené,Ephese,Co-
lophon, Lebede, Teos, Clâzomene, Phocée, & Erythrée : & deux és Istes, Scio, & Samos.
Strabon quatorziesme, Plinc'vingt-neuficsme. De ià est venu lelangage ou lc diaîe&e Ioni-
que auGrec, & l’ordre Ionique en l’Architodure.

^ Sybaris deVlonie. lldit celaàladiiferenced vneaütre villedu mesmenom,quifutedi-
fiée en lagrâdeGrece ouCalabre par lesGrccs, qui apresla destruclion de Troyefurent iet-
tezpar fortune de mer en c#ste coste d’Itaiie,&: monta depuis ceste ville à vn tel pouuoir & or-
gueil, qu’elle arma bien pour vne fois trois cens mille combattans en la gucrre contre les Bro-
toniates, qui 11e laisserent pour tout cela de lesdefairetoutàplat, selonquemetStrabon au
sixiesmeliure, commegens deücacs &:efFeminezqu’ils estoientsur tousautrcspeuples,&rale-
rent leurvilleà sseurde terrc. Dc ceste Sybarisde l’Asieil en est fort peude mention nulle
parc, si ce n’estoit d’auenture qu’011 y voulut approprierce iieu icy deSuydas. LesSyharitiens
surentfidelicats & voluptueux quils addrejserent leurs cheuaux à Çe manier au fon des fluttes & hauts-hoü:
& des essrangersprijoientfur tous autres les loniens & Tyrrhcniens,pour raisin que ceux-cy de tous les har-
hares, & ceux-là des Grccs, lcuressoient leplus conjemhlahlcs cn delices & voluptez
4 E t auez, estably vne autre Ourje au Ciel, &c. II y a dcux astres vers le pol ar&ique, dit la grande
&: la petite Ourse, donc les fables sont assez cogneuës. Car ïupiter ayant engrosté Cailisto fiile
deLycaon Roy d’Arcadie, laquelle estoir l’vne des Nymph.es fauorites de Diane, vn iour
comme ellesse fustent despoüillées toutes nues selon ieur coustume paur se baigner envne
fontaine, sa grossesse fut descouuerte, & elle tout à l’instant bannie de la compagnie de la
Deeste, si que s’en allant vagabondc desolée parmy les bois, elle y enfanta Arcas, qui donna
nom à l’Arcadie auparauant appellée ia Pelasgie. Iunonesprise de ialousie la conuertit bien-
tost apres en vne Ourse, que Diane tua à coups de ssesches, & Iupiter ia transsata au Cicl, où
elle cst autrement ditc Heîicé, par laquelle auant que l’vsage fust trouué dela Calamitc, c’est
ceste pierre d’Aymant dont on frotte les esguilles ànauiger qui tousiours se tournent au Norc,
les Grecssouloientse conduire _denuidfcsurlamer,ainsi que Patouché Properceaudeuxiesmc
de ses Elegies:

Calisso Arcadios errauerat vrfa per agros
H.cc nochirna fuo fyderevela regit.

La petite Ourse ditte Cynosura fut i’vne de septNymphes Ideennes nourrices de Iupiter
en Crete, qui pour recompense de ce benefice les transsata aussi au Ciei en vn astre composé
de sept estoilles, & par ceste-cy se gouuernoient les Sydoniens, & autres nauigateurs de Phe-
nice, dont elle prist le mesmenom, selonHyginus au deuxiesmedessignescelestes. Ouide
aussi au troisiesme des Tristes :

Ejfe duax Arcios^ quarum Cynofvra petatur
Sidonijs, Heticen Graïa canna notat.

Et en vn autre endrôit :

Magna, mindrque serx, quarum regit altera Gra 'hts,
cvtltera Sidonias (vtrdque flcca rates.)

II les appelle seches, pource qu’elles ne se couchent point dans la mer, ains demcurent
tousiours lur nostrehorison : &c ce, selon le mesme Hyginus, pource que Thetis qui auoit esté
nourricedclunon, nelesy veut point receuoir, ny laisser moiiilIerdanssesOndes. Manile
plus àpleinau premier deson Astronomique.

Summa tenent axis miseris notijüma nautis

Signa per immenfum cupidos ducentia pontum,

des lcttres, &

Maiorêmque
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