DOI Heft:
Mai 1761
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A N N A L E S
rendent un komme tneilleur. VI. Discours
qui a remporte le Prix ä l'Academie d’A-
miens en 1759. Combien la faine Critique
contribne au progres des talens, com-
bien la Satyrey eß contraire ? VII. Dis-
cours. Eloge de Louis XIV. La Nation
Franpoife perfechonnee par Louis XIN.
VIII. Discours/z/r lesprejuges contve la Re-
ligion. Tironsdu sixi^me Discours un mor-
ceaucontrelaSatyre. „LaSatyre . . Omon-
„ sfre qne je ne puis nommer ici sans horreur!
„ La Satyre vient secher jusqu äleür racine ces
plantes si precieules, deslinees ä. faire l’or-
„ nement & la richelTe de Thumanite. Tan-
,5 tot dislillant un venin subt-il & causfique,
3, tantöt vomisfant le fiel & l’injure, eile
„ aneantit cette noble Emulation ce principe
33 de vie & de force sans lequel il ne peut
3, rester aux talens qu une slupide langueur.
3, Leur gloire fl£trie, ils ne lont plus. Quoi!
33 un homme respe&able, qui, brülant de
3, meriter seslime des Citoyens, s’est com
3, damne ä des veilles penibles & ä. des tra-
3, vaux immenses pour procurer au genrc
„ humain de nouvelles lumieres, & des plai«
„ sirs vrayement dignes de l’£tre pensant ;
33 cet homme en proye ä une maligne Saty-
j, re, le verra donc la fable du peuple &
3, sobjet de la risee ? II Verra l’insipide frivo-
„ lit£
A N N A L E S
rendent un komme tneilleur. VI. Discours
qui a remporte le Prix ä l'Academie d’A-
miens en 1759. Combien la faine Critique
contribne au progres des talens, com-
bien la Satyrey eß contraire ? VII. Dis-
cours. Eloge de Louis XIV. La Nation
Franpoife perfechonnee par Louis XIN.
VIII. Discours/z/r lesprejuges contve la Re-
ligion. Tironsdu sixi^me Discours un mor-
ceaucontrelaSatyre. „LaSatyre . . Omon-
„ sfre qne je ne puis nommer ici sans horreur!
„ La Satyre vient secher jusqu äleür racine ces
plantes si precieules, deslinees ä. faire l’or-
„ nement & la richelTe de Thumanite. Tan-
,5 tot dislillant un venin subt-il & causfique,
3, tantöt vomisfant le fiel & l’injure, eile
„ aneantit cette noble Emulation ce principe
33 de vie & de force sans lequel il ne peut
3, rester aux talens qu une slupide langueur.
3, Leur gloire fl£trie, ils ne lont plus. Quoi!
33 un homme respe&able, qui, brülant de
3, meriter seslime des Citoyens, s’est com
3, damne ä des veilles penibles & ä. des tra-
3, vaux immenses pour procurer au genrc
„ humain de nouvelles lumieres, & des plai«
„ sirs vrayement dignes de l’£tre pensant ;
33 cet homme en proye ä une maligne Saty-
j, re, le verra donc la fable du peuple &
3, sobjet de la risee ? II Verra l’insipide frivo-
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