TYPOGRAPHIQUES. ' 343
5, soit toujours porter avec lui comme un
talisman salutaire, qui setil pouvoit pr£-
„ ferver Ta jeunesse des appas trompeurs du
5, vice. Orphis naturellement docilc, & ac-
„ coutume ä voir dans Stolido -soso -brutus
,3 un homme qui parloit go langues, un
„ dilciple du fameux Fu-su-lo, & qui plus
„ esl l’Auteur de deux In-folio tr&s interes-
,, sans, suivit ies avis eomme autant d’Ora-
„ des, & n’eut pas de peine a croire quc
,> la Morale de Fu-su-lo etoit un guide ex-
zellent, avec lequel on ne couroit jamais
„ risque de s’egarer. Au bout de trois an«
„ Orphis revint chez lui, l’esprit enrichi
„ d 'idees innees , nhftraites, adequates,
„ de proprietes ejjentielles, de principes de
„ raison fujsismte, de monndes, de corps
„ simplesy compofes, de comp ofes, supra-
„ decompofes, & d’autres connoisiances ex-
„ quises qu’il seroit trop long de derailler.
„ II leroit difficile d’exprimer ici la joye du
„ bon Zerhin, lorsqu’il revit Ton-eher fils si
„ savant, .fi grandi, & {i plein de cette suf-
„ fisanee grave & modeste, que Minerve
„ seule procure ä ses nourrissons. „
N°. MCXÜX. Gazette salutaire, on Feu'ille heh-
<hmadaire>
Y 4 Voyes
5, soit toujours porter avec lui comme un
talisman salutaire, qui setil pouvoit pr£-
„ ferver Ta jeunesse des appas trompeurs du
5, vice. Orphis naturellement docilc, & ac-
„ coutume ä voir dans Stolido -soso -brutus
,3 un homme qui parloit go langues, un
„ dilciple du fameux Fu-su-lo, & qui plus
„ esl l’Auteur de deux In-folio tr&s interes-
,, sans, suivit ies avis eomme autant d’Ora-
„ des, & n’eut pas de peine a croire quc
,> la Morale de Fu-su-lo etoit un guide ex-
zellent, avec lequel on ne couroit jamais
„ risque de s’egarer. Au bout de trois an«
„ Orphis revint chez lui, l’esprit enrichi
„ d 'idees innees , nhftraites, adequates,
„ de proprietes ejjentielles, de principes de
„ raison fujsismte, de monndes, de corps
„ simplesy compofes, de comp ofes, supra-
„ decompofes, & d’autres connoisiances ex-
„ quises qu’il seroit trop long de derailler.
„ II leroit difficile d’exprimer ici la joye du
„ bon Zerhin, lorsqu’il revit Ton-eher fils si
„ savant, .fi grandi, & {i plein de cette suf-
„ fisanee grave & modeste, que Minerve
„ seule procure ä ses nourrissons. „
N°. MCXÜX. Gazette salutaire, on Feu'ille heh-
<hmadaire>
Y 4 Voyes