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Annales typographiques pour l'Allemagne — 2.1761 [VD18 90309960]

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Octobre 1761
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https://doi.org/10.11588/diglit.22482#0360
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356 AN N'A L ES
mois de Juillet les svrnptomes s’ag-gravent pour
l’ordinaire : c’est ators qu’on commence ä croirc
que lc malade a etc uierdü-de lä tarentule , &
que la Musique eil le rctliede necellairc. Oswfait
donc venif les Musiciens qui ont le plus souvent
un violon & une guittare. Lovsqu’ils coramen*
cent ä jouer un certain air partieülier destine a
cet usage, le malade s’cmeut en poüssant tres-
baut un gernissement pitoyable, il rougit & se
met ä da nie r de toute la force, sans qu’on puiste
l’en detourner: st le malade elf vieux, cet exer-,
cice durera jusqu’ä deux herures entieres, apnes
quoi il cesse de lui- meine. Si leMusicien chan-
ge d’air, ou qu’il manque une touche, le mala-
de poulse un cri de gemistement; il entr'e en
convulston, & il donne tous les signes de la plus-
cruelle douleur. Il faut recornmencer la danse
pendant trois jours consecutifs dans l’nprfcs-midi.
Les personnes de distin&ion cherchent volontiers
tant qu’eiles peuvent vl cachcr cette maladie lors-
que leurs parens en sont attaques ; c’est pour-
quoi les Musiciens qui fournissent le remede Tont
comme des Medecins jurcs, qui ne doivent ja-
rnais rev^lts Idür's eures. M. le Docleur Kceh-
ler a entcndu raconter ü quelques malades qu’ils
ont ainsi'dab.se1 pendant 16, iS, Sc jusqu’ä vingt
ans cohsecurifs, toujours dans la meme saisön.
Les queftiorl£ qu’il lern- a faites, ses recherches
& ses raifonhemens Font convaincu d’un cöte,
que la maladite teile qu’il la detrite , est reelle,
de l’autre que La morsure de la tarentule n'en est
pas la caüses
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