A N N A L E S
388
pour la plüpart dans un nouveau jour.
Apr£s l’Introduflion, qui contient l’exposi-
tion du dessein de l’Auteur, on trouve qua-
rre Parties, qui trairent i. d’un Equilibre
necessaire de biens & de maux dans la Na-
ture, 2. de la Generation uniforme des
Etres, 3. de l’Instinst moral, & 4. de la
Physique des Elprits. Pour faire mieux
comprendre ce qu’on doit se promettre de
ces quatre Parties, nous placerons ici l’idee
que l’Aureur lui-möme en donne dans son
introduslion.
„ I. L'Homme souffre, l’Homme eil
„ mechant. Pensöe chagrinante, que l’a-
„ mour propre rend chaque jour plus am£-
„ re ; que la ressexion aggrave ; que la rai-
„ son d£lolee trouve revoltante. Les solu-
j, tions ne nous mänquent pourtant pas.
„ Mais, toutes peu latisfaisantes, elles n'ont
„ que savantage de nous rapprocher de la
„ vörite en nous epargnant des erreurs.
„ Un Etre tout bon n’est point sAuteur
du mal, pas meme par une permillion
•implicite, consequente ä des decrers an-
terieurs. Maitre ablolu des evenemens
il doit röpondre des suites. Bientöt on
seroit force d’allier la souveraine malice
ä l’extr^me bontö.
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pour la plüpart dans un nouveau jour.
Apr£s l’Introduflion, qui contient l’exposi-
tion du dessein de l’Auteur, on trouve qua-
rre Parties, qui trairent i. d’un Equilibre
necessaire de biens & de maux dans la Na-
ture, 2. de la Generation uniforme des
Etres, 3. de l’Instinst moral, & 4. de la
Physique des Elprits. Pour faire mieux
comprendre ce qu’on doit se promettre de
ces quatre Parties, nous placerons ici l’idee
que l’Aureur lui-möme en donne dans son
introduslion.
„ I. L'Homme souffre, l’Homme eil
„ mechant. Pensöe chagrinante, que l’a-
„ mour propre rend chaque jour plus am£-
„ re ; que la ressexion aggrave ; que la rai-
„ son d£lolee trouve revoltante. Les solu-
j, tions ne nous mänquent pourtant pas.
„ Mais, toutes peu latisfaisantes, elles n'ont
„ que savantage de nous rapprocher de la
„ vörite en nous epargnant des erreurs.
„ Un Etre tout bon n’est point sAuteur
du mal, pas meme par une permillion
•implicite, consequente ä des decrers an-
terieurs. Maitre ablolu des evenemens
il doit röpondre des suites. Bientöt on
seroit force d’allier la souveraine malice
ä l’extr^me bontö.