DOI Heft:
Decembre 1761
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A N N A L E S ’
N°. MCCLXVIII. Fahles nouvelles , divisees cn
fix Livres, avec des Notes cfT un Difcours sür la
maniese.de live les Fahles, ou de les reciter. Nou-
velle Edition renne, corrigec, cf confiderablement
augmcntee. Par M. l’Abbe Aubcrt. A' Paris,
chez divers Libraires, i~6\. in 12. pp. 297.
De nouveaux Extraits qne nous rencon-
trons de cet utile & elegant Ouvrage, nous
engagent ä en parier de nouveau, & avec
une plus grande erendue. L”Avant-pro-
pos est une verkable Dissertation , dorit les
idees le rapporrent au gen re que l’Aut.eur
traite; mais ces idees Tont il Haines & st soli-
des, qu’on pourroit les etendre a tou's les
genres qui interestent le gout & le lentimenr.
0/2 ne sgauroit trop etndier fesgrands mo-
dele s : Voila un axiome litreraire dom il
n’est paspermis de douter. Mais on eil
tire une conclusion qui n’a peut-ßtre jamais
dte assez approiondie; c’est qu o n ne sfau-
roit trop imiter ccs grands modeles. Or
c’est sür cette conclusion meine, & sür Tabus
qiTpn eil peut faire, que roule T Avant-pro-
pos de notre ingenieux Fabuliste. Non
seulement il y a souverit a cet egärd une
especede fanatisme, dont il est a propos de
se garantir; mais il est meme absurde de
fixer les qualites d’un genre de Poesie par
celles des Auteurs qui y ont excelle. Le
Dis-
A N N A L E S ’
N°. MCCLXVIII. Fahles nouvelles , divisees cn
fix Livres, avec des Notes cfT un Difcours sür la
maniese.de live les Fahles, ou de les reciter. Nou-
velle Edition renne, corrigec, cf confiderablement
augmcntee. Par M. l’Abbe Aubcrt. A' Paris,
chez divers Libraires, i~6\. in 12. pp. 297.
De nouveaux Extraits qne nous rencon-
trons de cet utile & elegant Ouvrage, nous
engagent ä en parier de nouveau, & avec
une plus grande erendue. L”Avant-pro-
pos est une verkable Dissertation , dorit les
idees le rapporrent au gen re que l’Aut.eur
traite; mais ces idees Tont il Haines & st soli-
des, qu’on pourroit les etendre a tou's les
genres qui interestent le gout & le lentimenr.
0/2 ne sgauroit trop etndier fesgrands mo-
dele s : Voila un axiome litreraire dom il
n’est paspermis de douter. Mais on eil
tire une conclusion qui n’a peut-ßtre jamais
dte assez approiondie; c’est qu o n ne sfau-
roit trop imiter ccs grands modeles. Or
c’est sür cette conclusion meine, & sür Tabus
qiTpn eil peut faire, que roule T Avant-pro-
pos de notre ingenieux Fabuliste. Non
seulement il y a souverit a cet egärd une
especede fanatisme, dont il est a propos de
se garantir; mais il est meme absurde de
fixer les qualites d’un genre de Poesie par
celles des Auteurs qui y ont excelle. Le
Dis-