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Annales typographiques pour l'Allemagne — 3.1762 [VD18 90309960]

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Fevrier 1761
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https://doi.org/10.11588/diglit.22483#0146
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rigine de i’Opera Francois , & sür la res-
semblance avec les Tragedies Grecques.
Les prodiges quc font ä Paris les Astrices,
leurs galanteries, leur fastueuse opulence,
offrent al’elegant Dilsertateur une vaste car-
ri£re. On trouve enliiite Pfnphion y ou la
Courtifanne de Smyrne ,* hillorierte qui
sera utile, tant qne les hommes continue*
ront d’iltre les dup.es de la vanite, du luxe,
& de la coquetterie des femmes. Les
Hommes de Promethee , troKieme ftlion
de ce Recueii, etoient des hommes ä qui
Promethee n avoit donne que le peu d’es-
prit qui est necesiaire pour £trc heureux;
mais il leur avoit t'ait le coeur tres ienlible
aux plaisirs innocens, aux ieuls plaisirs in-
nocens, & n’avoir pas oublie de leur faire
des corps propres ä bien repondrc aux
mouvemens de leur coeur. En comparant
les hommes d’aujourdhui ä ceux-lä, on re*
trouve en nous ces enfans li bien peints par
un cekbre Peintre Flamand, dontl’un s’af-
fuble dune grande perruque, & le croit un
perlbnnage, l’antre d une echarpe , & le
nne ce qu’on appelle des graces , l’autre
arme d’unc ep6e dont il ignore l’horrible
ae-e. La leule difserence cntre ces enfans
O ^ m
nous est celie d’iin extreme riaicule, que
&ge leur epargne. & que lc nötre nous
don-
 
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