Annales typographiques pour l'Allemagne (3.1762) [VD18 90309960]

A N N A L E S

GRAND R OI! j'aivulombredtHomere,
Qui m'a dit de ce ton, sublime, barmonteux,
Dont il charma jadis la terre,
Et qui sa.it aujourdbui les delices des Dieux :
„ Mets ä la tete de ton Livre,
„ Le nom de Frederic des ßecles respeäe.
>} Ä l’apui d’un tel nom mes Vers pourront revivre,
,, Et plaire ä la poflerite.
„ Que ne puis -je du Stix repajjer l’onde errante!
„ Oil verroh au sacre vallon,
„ Bruler d’un seu plus beau ma verve renaissante%
II seroit mon Acbille, B' mon feul Apollon.
„ Mais non: ä fon aspect interdite, muette,
Ma Mufe entre fes rnains remettroit la trompette.
)} Le Monde efi attentis: quil eleve la voix.
}, Un Heros tel que lui pent chanter ses expleits.
Mais il les a chantes; B* dans /’Art de la Guerre
}> Ou ses lecons pleines d’attraits
„ Kons retraceut ses propres faits,
Il eft tout ä la fois /’Acbille <A /’Homere.
Pour mettre les Le&eurs en etat de jugerdu
travail de M. Bitnubf nous placerons ici
la description du fameux boulier d’Achille.
„ . . . Vulcain jette au milieu des ssam-
,3 mes des barres d’argent, d’or, & d’airain;
i3 devant lui Tont d'Enormes enclumes, une
„ de