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Royal Society <London> [Hrsg.]
Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres — 11/​12, Tome second.1790 [Cicognara, 2475B]

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Antiquités
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Cinquiéme partie
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https://doi.org/10.11588/diglit.31813#0064
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44 Abb.égê des TransaCt. philos.

Ann, 1756'.
Tome 45.

Monumens

d’HercuJa—

auai.

dée , ou plutôt tissue cTox, à en juger par les fils.

Sur ces corps étoient piusieiirs pièces de papiers
ou <du moîns je les jugeai telles par la comparaison
&c les épreuves que je fis dessus pnous en avons
adueliement pius de huit cens volumes. Ce papier
est couvert d’un côté avec du minium rouge, £c
de l’autre ii est noir. Peut-être faifoient-ils usage
de ce papier pour écrire ôc désigner par les diffé-
rentes couieurs 3 ia iituation heureuse ou malheu-

reuse de l’écrivain.

Ovide nous en donne un exemple dans la pre-
saiière éiégie du premier livre de- Trifîibus.

Nec te purpureo velent vaccinïa fucco.

Non eft conveniens luctibus ille color.

Nec titulus minio, nec cedro charta notetur*
Candida nec nïgra cornua fronte geras.

Outre ces articies, on a trouvé un rniroir de mé-
tai & trois tejjeræ , dés. Sous ie corps étoit un ca--
denat, au çravers duquei on voyoit quatre strigils,
dont l’un étoit ronipu. II faut observer que dans
tous les autres to.mbeaux qui ont été clécouverts à
Cumes dans le mo.is de mai , 011 a austi trouvé
un miroir, trois dez , des strigils , & qusiques pe-
tites agraphes fibulæ d’or. Dans celui dont nous
venons de parler, 011 a trouvé austi un petit lec-
tfîernium, ou piutôt un pulvinar deorum, maisr
®n très-mauvais étaî. ïi est monté en fer, ôs
 
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