Royal Society <London> [Hrsg.]: Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres (11/12, Tome second.1790) [Cicognara, 2475B]

Ànt. Mceürs, Cout. et Usages. 75
txcGgitcverat. Plin. Nat. Hist. lib. XXXVI, c.
2.63 §• 00.

Mais il faut observer qu’avatit qu’on employât
le vif-areent dans la fabrication de ces miroirs,
( ce qui n’est pas, à ce que je présume, d’une très-
haute antiquiré ) la réssexion des objets ne pou-
voit s’effeduer qu’en les barbouillant par-derrière ,
ou en les coiorant, dans leur épaisseur, avec
quelque substanoe noire , qui pût obstruer la ré-
fraction des rayons de lumière. D’après cette hypo-
thèse ( en supposant que ia couieur leur fut donnée
après ia fuston ), ies piaques que nous exami-
nons avoient i’effet qu’on ieur astigne. On ne peut
guère supposer que les anciens se servissent du
verre pour l’optique , çar il est démontré claire-
ment qu’on ne l’a empioyé pour cet usage qu’au
commencement dutreizième stèclej maisnous pou-
vons, avec pius de probabilité , assigner une autre
ütilité à ces carreaux de verre, savoir, de servir
d’ornement aux appartemens, de tapisserie , & je
crois que c’est-là le sens des vitreœ cameræ, citées
par Piinej qui donne à entendre que cet usage
vint de M. Scaurus, qui orna de giaces la scène
du superbe théâtre qu’il fit construire pour les
Romains, quand il fut édiie. Le même auteur &c
Senèque , son contemporain , disent que les gia-
ces étoient en usage de ieur tems pour orner les
chambres des maisonsj ies bains, &c. x

Ann. 17 ÿS.

Tome 30.

Antiqu'ué
du verrc
pour les vi-
tres.