ÀNT. IVxCEURS , GoüT. ET UsAGES.
point le pasTage ae Piine , patce opi’iis
pliquoit
ne brûloient pas ia cire, & elie avoit d’aiiieurs Ann- uraf
denx défauts, i’buile cîe térébenthine sèche trop . ’ 49’
îôr, & ne donne pas au peintre le tems de fon- caustique dcs
. r . anciens.
dre les couieurs.
La seconde méthode est plus ingénieuse ,
approche davantage de l’idée de Piine. Eiie con-
Lste à 'f'aire fondre la cire dan.s une sorte lessive
ce sei de tartre, & à peindre deslus. Lorsque ie
tabieau est achevé, on i’approche du feu gra*
duell
ement ; ia cire
fond
s enrle , ec i
o - ra
répand sur
la peinture ; aiors on éioigne le tableau peu-à-peu
du reu, &les couleurs ne paroissent pas avoir été
dérangées, elies devierment inaltérabies par l’ac^.
tion de l’air, dl elles réililent mème à i’eiprit-
de-vin brûlé.
Mais ia méthade du comte de Caylus, celie
dont il s’est servi pour peindre ia tête de sa Mi-
nerve , est beaucoap pius smrple : la voici. La toiie
ou le bois sur lequel cn veut peindre , doit être
d’abord enduit de cire en le srottant tout unimeîit
avec un morceau de cire vieme ; les couleurs doi-
• O
vent être ensuite mêiées avec de l’eau commune a
mais comme elles ne prendroient pas sur la cire 9
on la frotte avant avec du blanc d’iispagne D oC
cnsuite on emploie les couleurs.
Lorsque la peinture est sèche, on i’approçhs
<à-Ji feu , la çire fond & absorbe les couleurs,
point le pasTage ae Piine , patce opi’iis
pliquoit
ne brûloient pas ia cire, & elie avoit d’aiiieurs Ann- uraf
denx défauts, i’buile cîe térébenthine sèche trop . ’ 49’
îôr, & ne donne pas au peintre le tems de fon- caustique dcs
. r . anciens.
dre les couieurs.
La seconde méthode est plus ingénieuse ,
approche davantage de l’idée de Piine. Eiie con-
Lste à 'f'aire fondre la cire dan.s une sorte lessive
ce sei de tartre, & à peindre deslus. Lorsque ie
tabieau est achevé, on i’approche du feu gra*
duell
ement ; ia cire
fond
s enrle , ec i
o - ra
répand sur
la peinture ; aiors on éioigne le tableau peu-à-peu
du reu, &les couleurs ne paroissent pas avoir été
dérangées, elies devierment inaltérabies par l’ac^.
tion de l’air, dl elles réililent mème à i’eiprit-
de-vin brûlé.
Mais ia méthade du comte de Caylus, celie
dont il s’est servi pour peindre ia tête de sa Mi-
nerve , est beaucoap pius smrple : la voici. La toiie
ou le bois sur lequel cn veut peindre , doit être
d’abord enduit de cire en le srottant tout unimeîit
avec un morceau de cire vieme ; les couleurs doi-
• O
vent être ensuite mêiées avec de l’eau commune a
mais comme elles ne prendroient pas sur la cire 9
on la frotte avant avec du blanc d’iispagne D oC
cnsuite on emploie les couleurs.
Lorsque la peinture est sèche, on i’approçhs
<à-Ji feu , la çire fond & absorbe les couleurs,