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Royal Society <London> [Hrsg.]
Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres — 11/​12, Tome second.1790 [Cicognara, 2475B]

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Antiquités
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Septiéme partie
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https://doi.org/10.11588/diglit.31813#0169
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Ant. Mélanges d’Antiquités. 149
champ de Mars est presque de la même hauteur.

La trente-cinquième partie de la hauteur d’un de A” n0’ 4g 7, 47’
ces obéiisques5 approchoit donc beaucoup de 3 Correaion
pieds anglois •, il n’en faut pas tant pour donner
une ombre senhble , puisque , mals;ré ia difficulté douin, sur

1 ■ 0 ,1e gnomon,

résultant de la penumbra, cette ombre pouvoit
être déterminée à moins d’un demi-pied prèss
J’ajouterai à ceci la description de ce gnomon
donnée par Pline, qui, en parlant dans son XXXVî
iivre, §. XIV, des obélisques qui existoient à Rome
de son tems , dit : Et qui eft in canipo divus Au-
gujîus addidit mirabilem ufum , ad deprehen-
das folis umbras , dierumque ac noctium ita ma-
gnitudin.es obelisci, cuipar fieret umbra} brumæ
confeciæ die , fiexta hora paulatimque per regu-
las ( quæ fiunt ex œre ïnclufœ')fingulis diebus de-
creficeret, ac rurfius augeficeret. Ce qui signifie
selon moi 3 que l’on tira du pied de l’obéiisque une
ligne droite, égale en largeur à celle de i’obéliL
que , & dont la hauteur étoit à celle-ci comme
22 à 10, oude la longueur de l’ombre pendant
le jour le plus court de l’année à midi, 8c qu’à des
distances- combinées on avoit tiré des iignes trans-
versaies (en aîrain ). Ces distances étoient caiculées
sur l’augmentation 8c la diminution de chaque jour
de l’année, depuis le plus iong jusqu’au plus courü
en augmentant, 8c depuis îe plus court jusqu’au pius
long en décroissant-

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