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Royal Society <London> [Hrsg.]
Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres — 11/​12, Tome second.1790 [Cicognara, 2475B]

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Beaux arts
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Première partie
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Section II: Histoire des langues
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https://doi.org/10.11588/diglit.31813#0191
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Litt. Histoire des Langues.

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cle ces langages,® qiioiquils soient généralement
entendus dans chaque distriH , ils sont encore sub-
divisés en autant de dialedtes qu’il y a de viilages,
ces dialecies ne clifrèrent cependant pas beaucoup
entr’eux , sinon dans la prononciation, Un de ces
principaux diaiedles que i’on parie dans l’Enga-
dine, vaiiée qui s’étend clepuis la source de l’Ens
jusqu’aux srontières de Tyrol, est appelé Ladm
par ies gens du pays j ii eisuie queique variation 5
même dans leurs livres, selon qu’iis sont imprimés
dans la haate ou dans ia basse partie de cette
prcvince, La bibie dont nous avons fait mention
pius haut, est imprimée dans ie cliaiedie de la baile
Engadine, qui est cependant entendu dans la haute,
ou l’on n’a pas d’autre version, L’autre diaiebie,
qui est ceiui de ia Lîgue grise ou haute Ligue, est
distingué du premier par ie nom de Cialover -, ii
faut observer ici qu’au centre & dans ies par-
ties ies pius inacceilibles de ce dernier district 5
ii y a quelques viiiages situés dans des valiées
étroites, appelés, Rheinwaid , Apina, &c. où l’on
parie un troisième langage qui a pius de rapport a
i’aliemand qu’aucun des idiômes mentionnés ci-
destus, quoiquc ies habitans ne soient pas voisins,
& n’ayent aucun commerce avec ies pays où on
parle cette langue.

Comme ii est impossible de se former une idée
de sorigine & cles progrès d’une iangue 3 sans re-

Ann» 177 6*
\ ol. 66>

Sur la lan-
guc roniari-
cc*
 
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