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Royal Society <London> [Hrsg.]
Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres — 11/​12, Tome second.1790 [Cicognara, 2475B]

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Beaux arts
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Première partie
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Section III: Histoire littéraire
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https://doi.org/10.11588/diglit.31813#0214
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')

1514 Abrégé des Trànsagt. PHILOS..

N°. 310.
p. 1397.

Origine de
J’imprime-
rie.

avions encore sous les yeux. Mais s’ii est vrai que
ies cartes soient aussi anciennes qu’Henri VI, rien
n’approche autant de l’imprtmerie , sur-tout dans
son commencement , que la manière de ies fabri-
quer j on peut s’en convaincre par ies premiers
essiais faits à Hariem j ies feuiiies sont queiquefois
coüées ensemble , d’autres fois eiies sont ciseiées
sur un bloc en bois & enluminées j on peut trou-
ver de ces premiers eisais à Oxford 3c à Cam-
bridge, 3c en pius grand nombre qu’à Harlem
3c en Holiande.

La manière de cotiper 011 de ciseler ies mouies
qui servent à imprimer nos cartes à jouer, est la
même que ceiie dont on s’est servi pour imprimer
les premiers iivres à Hariem. On imagina ensuite
de ciseler sur un bioc de bois ies manuscrits ies
plus exads , sans enluminures j ie Donatus a été
imprimé de cette manière vers i’an 1450., d’au-
tres disent 1440.

La troiiième manière d’iiHprimer consistoit à
faire des caraèlères 011 tipes enbois, mais on n’est
pas d’accord sur le nom de celui à qui i’honneur
de cette invention est du. On regardoit ceia com-
me une chose ii rare, qtie ies imprimeurs por-
toient ieurs tipes dans un sac sur ieur dos, <Sc
aiioient de château en château gagnant de i’argent'
à imprimer ies noms des gens de ia majson, des épi-
taphes, des chansons ôc d’autres courtes bagateiies.
 
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