Ann. 176©.
VoJ. 51.
Modes &
rons de ]’an*
ciennè mufi-
que.
2 I £ ÂBREGE DES TrANSACT. ffïïLÔÎ.
Les anciens nous ont laisîe, concernant ces
des , deux dodrines contradicloires en apparence,
ôc e’est ce qu'i a îendu jusquà preTent ce sujet
ohscur j car les uns , sans se donner la peine csexa-
rniner ce qui distihgiroit ces dodrines, ont ac'cusé
les anciens de s’être contredits, d’autres, incapa-
bles de les conciiier, ont adopté i’une & rejetré
1 autre , ou ont abandonné la question comme in-
définiisable ; mais puisqu’elles étoient i’une & l’au-
tre admises par ies anciens , il salioit qu’eiles fus-
sent toutes ies deux vraies , chacune dans ieurs
sens. Mon cleiTein , dans ce Mémoire , est donc
de faire voir que la dissérence de ces deux dodrineS
ne coniistoit que dans ia manière disférente de con-
sîdérer ie même obiet, & qu’elies s’accordent
teliement ensemble , qu’à queiques restriclions
près , on peut ies définir égaiement. Pour ies dii-
tinguer seuiement i’une de l’autre, j’appeiierai
l’une ia docftrine harmonique, & i’autre ia doc-
trine musicale ; 011 sentira susstsamment ia raison
de cette distinclion lorsque je viendrai à traiter
celie qui est entre i’harmonie & la mélopée ou
la composition, seion ia do&rine harmoniqueo
Le nombre des modes avoit été augmenté jus-
qu’à quinze , mais comme Ptolémée , qui tejaoit
à ia doèirine musicaie , ies réduit à sept, &C que
c’est d’après ies principes mêmes de cet eTrivam
que je me propose d’étaBiir i’accord des deux doc-
VoJ. 51.
Modes &
rons de ]’an*
ciennè mufi-
que.
2 I £ ÂBREGE DES TrANSACT. ffïïLÔÎ.
Les anciens nous ont laisîe, concernant ces
des , deux dodrines contradicloires en apparence,
ôc e’est ce qu'i a îendu jusquà preTent ce sujet
ohscur j car les uns , sans se donner la peine csexa-
rniner ce qui distihgiroit ces dodrines, ont ac'cusé
les anciens de s’être contredits, d’autres, incapa-
bles de les conciiier, ont adopté i’une & rejetré
1 autre , ou ont abandonné la question comme in-
définiisable ; mais puisqu’elles étoient i’une & l’au-
tre admises par ies anciens , il salioit qu’eiles fus-
sent toutes ies deux vraies , chacune dans ieurs
sens. Mon cleiTein , dans ce Mémoire , est donc
de faire voir que la dissérence de ces deux dodrineS
ne coniistoit que dans ia manière disférente de con-
sîdérer ie même obiet, & qu’elies s’accordent
teliement ensemble , qu’à queiques restriclions
près , on peut ies définir égaiement. Pour ies dii-
tinguer seuiement i’une de l’autre, j’appeiierai
l’une ia docftrine harmonique, & i’autre ia doc-
trine musicale ; 011 sentira susstsamment ia raison
de cette distinclion lorsque je viendrai à traiter
celie qui est entre i’harmonie & la mélopée ou
la composition, seion ia do&rine harmoniqueo
Le nombre des modes avoit été augmenté jus-
qu’à quinze , mais comme Ptolémée , qui tejaoit
à ia doèirine musicaie , ies réduit à sept, &C que
c’est d’après ies principes mêmes de cet eTrivam
que je me propose d’étaBiir i’accord des deux doc-