Ann. 1760.
Vo!. 51.
Modes &
îons de !’an-
cienne niufî-
quc»
240 AêrÉGÉ DBS TrâNSÀC?. PHftOJ.
valles dans la succession. Mais il' observe ici qiiiÿ
dans les consonances, ces restridions ont chacune
leur cause distinde, c’est-à-dire, que dans les tons ,
Je prernier étant une fois déterminé, les deux au-
tres suivoient nécessairement comme sujets aux
mêmes conditions. Cette remarque n’est guère in-
teliigibie sans une expiication. Les intervaiies ,
ou raisons des sons extrêmes dans chaque conso»
nance, quoique différemment traités par ies Aris-
toxéniens & ies Pythagoriciens, étoient cependant
déterminés par les uns & par ies autres ssir des
principes qui n avoient aucun rapport à ieur diviston
intermédiaire ; celie-ci étoit déterminée par une
dodrine qui exigeoit que dans la composttion des
intervalies, chaque quatrième son compietât ie
diatej]aron , & chaque cinquième ston , ie dïa~
pente ; & sans l’une ou i’autre de ces conditions,
la composttion étbit regardée comme imparsaite-,
& aiors ie diatessaro.n ne pouvoit pas etre divisé
en plus de trois raisons, & ie diapente en pius
de quatre. Au surpius, ies excès des raisons ou in-
tervailes en succession , étoient prescrits par ia
dodrine des genres : de sorte que dans ies conso-
nances, chacune des trois restridions avoit unc
cause séparée , mais en appliquant ces restridions
aux tons , ii y avoit une iiaison entseux -, de sorte
que le premier étant déterminé, servoit à détet-
miner les autres : comnie, par exempie , st i in-
tervaüo
Vo!. 51.
Modes &
îons de !’an-
cienne niufî-
quc»
240 AêrÉGÉ DBS TrâNSÀC?. PHftOJ.
valles dans la succession. Mais il' observe ici qiiiÿ
dans les consonances, ces restridions ont chacune
leur cause distinde, c’est-à-dire, que dans les tons ,
Je prernier étant une fois déterminé, les deux au-
tres suivoient nécessairement comme sujets aux
mêmes conditions. Cette remarque n’est guère in-
teliigibie sans une expiication. Les intervaiies ,
ou raisons des sons extrêmes dans chaque conso»
nance, quoique différemment traités par ies Aris-
toxéniens & ies Pythagoriciens, étoient cependant
déterminés par les uns & par ies autres ssir des
principes qui n avoient aucun rapport à ieur diviston
intermédiaire ; celie-ci étoit déterminée par une
dodrine qui exigeoit que dans la composttion des
intervalies, chaque quatrième son compietât ie
diatej]aron , & chaque cinquième ston , ie dïa~
pente ; & sans l’une ou i’autre de ces conditions,
la composttion étbit regardée comme imparsaite-,
& aiors ie diatessaro.n ne pouvoit pas etre divisé
en plus de trois raisons, & ie diapente en pius
de quatre. Au surpius, ies excès des raisons ou in-
tervailes en succession , étoient prescrits par ia
dodrine des genres : de sorte que dans ies conso-
nances, chacune des trois restridions avoit unc
cause séparée , mais en appliquant ces restridions
aux tons , ii y avoit une iiaison entseux -, de sorte
que le premier étant déterminé, servoit à détet-
miner les autres : comnie, par exempie , st i in-
tervaüo