Ann. i<^7§.
Machine à
saire de Ja
îoile»
37^ Abrégê des Transact. PHrLos.
& le poids qui est à leur extrêmité ne pouvant
pasTer, il faut que le relTort se plie un peu, &C
ainst la navette n’est plus serrée par le bras qui la
porte quand eile est tout-à-fait dans celui qui la
reçoit , lequei à son tour ia serre, & donne lieu
à i’autre de se retirer.
Le monvement de la machine se fait à mesure
que i’on remue ia manivelie du serpent, car aiors
les coudes sont ouvrir ies fiis , & d’abord l’un
des bras commence à se gliiTer dedans, & va jift-
qu’au bras oppoié, auquel ii porte la navette , &C
se retire incontinent. En même tems un des quarts
de cercle qui tenoient ie battant éievé, le quitte
& le iaisle frapper, & ensuite ie quart de cercie
opposé se relevant, l’autre coude change ies fiis,
2c i’autre bras s’alionge , & ainst consécutivement,
L’avantage que l’on peut tirer de cette machine
par-dessus ies métiers ordinaires à faire de ia toi-
le , est, i°. qu’un seul mouiin peut faire alier
tout à ia fois io ou 12 de ces métiers. L’aut-eur
a même un moyen pour en arrêter un iorsqu’ii
faut renouer queiques fiis, sans que le$ autrçs çes-
sent d’aller.
2 0. La toiie pourra être de telle iargeur qu’on
voudra, ou au moins beaucoup plus large que
celles que l’on a faites jusqu’à présent, les bras ss
pouvant ailonger autant que l’on souhaitera..
|°, H se rompra beau-coup moins de. fiis que
Machine à
saire de Ja
îoile»
37^ Abrégê des Transact. PHrLos.
& le poids qui est à leur extrêmité ne pouvant
pasTer, il faut que le relTort se plie un peu, &C
ainst la navette n’est plus serrée par le bras qui la
porte quand eile est tout-à-fait dans celui qui la
reçoit , lequei à son tour ia serre, & donne lieu
à i’autre de se retirer.
Le monvement de la machine se fait à mesure
que i’on remue ia manivelie du serpent, car aiors
les coudes sont ouvrir ies fiis , & d’abord l’un
des bras commence à se gliiTer dedans, & va jift-
qu’au bras oppoié, auquel ii porte la navette , &C
se retire incontinent. En même tems un des quarts
de cercle qui tenoient ie battant éievé, le quitte
& le iaisle frapper, & ensuite ie quart de cercie
opposé se relevant, l’autre coude change ies fiis,
2c i’autre bras s’alionge , & ainst consécutivement,
L’avantage que l’on peut tirer de cette machine
par-dessus ies métiers ordinaires à faire de ia toi-
le , est, i°. qu’un seul mouiin peut faire alier
tout à ia fois io ou 12 de ces métiers. L’aut-eur
a même un moyen pour en arrêter un iorsqu’ii
faut renouer queiques fiis, sans que le$ autrçs çes-
sent d’aller.
2 0. La toiie pourra être de telle iargeur qu’on
voudra, ou au moins beaucoup plus large que
celles que l’on a faites jusqu’à présent, les bras ss
pouvant ailonger autant que l’on souhaitera..
|°, H se rompra beau-coup moins de. fiis que