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Royal Society <London> [Hrsg.]
Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres — 11/​12, Tome second.1790 [Cicognara, 2475B]

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Inventions et machines
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https://doi.org/10.11588/diglit.31813#0437
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ÎNVENTIONS ET MaCHINES. 413'

endommageoit la sursace du méral en faisant pet~
dre à l’imaee autant de lumière 8c de vivacité

O

qu il y avoit de points de réssexion dans ie métaL

Après bien des elsais inutiles, 8c bien déterminé
à ne pas abandonner mes recherches , je fus enfin
tiré de cet état d’incertitude par un pur hasard.
Je me rappelai que j’avois chez moi une partie
de i’une des cioches de Saint-André, qui avoit
été refondue j quoique je n’attendiiTe pas un grand
(uc'cès de cette tentative, je résolus cependant de
i’elsayer, eri mêlant à cette composition un peu
d’étain : en effet, je sondis un métal parfaitement
îibre de pores, 8c, sous tous les rapports, aussi
parfait que j’en aie jamais vu.

Je ne pouvois d’abord concevoir à quoi je de-
vois ce succès ; mais à la fin je trouvai la véri-
tabie cause de ce vice, qui m’avoit si fort era-
barrassé 8c donné tant de peines dans le cours
de près de cent expériences, 8c en conséquence
je découvris une méthode qui i’a fait disparoître
pour toujours.

Jusques-là j’avois coutume de commencer par
fondre le cuivre, 8c lorsqu’ii étoit en fusion, d’y
ajouter la proportion d’étain, 8c lorsque le mé-
lange étoit fait 8c les fcories enlevées, je versois le
métal dans les moules j je considérai d’abord que
la potée étoit de i’étain calciné, 8c j’imaginai
que la chaieur excessive que ie cuivre éprouve

8».

Ann. 1777.
Toine 67.

Vnroir ilc
mécal.
 
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