CnTenTions et MàCHINES, 423
beau poli. C’est ce qui fait que tous les métaux
qui iont travaiiles de cette mamere, au Iieu dun Tome 6?>
teau poli, ne reçoivent qtsune espèce de traces Miroir
■réguiières, qui donnent à la surface une couleur mecal‘
'grisâtre. Daiileurs en supposant cet instrument
aussi parfait qu’on voudra , & capablê de rem-
,plir le but auquel on le destine , il ne pourra
jamais' donner au miroir quune figure sphérique.
■En effet, on ne peut rien attendre de plus de
cette méthode, comme on peuts'en convaincre en
faisant subir au métal sexpérience que ceux qui
;la pratiquent indiquent pour s’assurer de la vérité
-de la figure. Iis plaçent au centre de ia spbère,
dont le métal est un segment, un petit objet
lumineux, & après avoir ajusté'un œil de verre,
.éioigné de l’objet de la longueur de son soyer ,
& teiiement situé , que l’objet sormé par le mi-
roir soit visible à l’œil, ils jugent de la perfedlion
de la figure au rnétal, par l’é.clat & îa précifîon
de son image ; d’où Ü est évident que comme
l’objet Sc l’image sont également distans du métal,
c est-à-dire, de toute la longueur du rayon , il
saut que la figure du miroir soit parfaitement sphé-
xique pour que son image soit distincfte & écla-
tante ce qui n’arriveroit pas ii la figure étoit pa-
rabolique. Par conséquent si le même miroir em-
ployé dans un télescope venoit à recevoir des
tayons parailèles, il y auroit alors une aberration
beau poli. C’est ce qui fait que tous les métaux
qui iont travaiiles de cette mamere, au Iieu dun Tome 6?>
teau poli, ne reçoivent qtsune espèce de traces Miroir
■réguiières, qui donnent à la surface une couleur mecal‘
'grisâtre. Daiileurs en supposant cet instrument
aussi parfait qu’on voudra , & capablê de rem-
,plir le but auquel on le destine , il ne pourra
jamais' donner au miroir quune figure sphérique.
■En effet, on ne peut rien attendre de plus de
cette méthode, comme on peuts'en convaincre en
faisant subir au métal sexpérience que ceux qui
;la pratiquent indiquent pour s’assurer de la vérité
-de la figure. Iis plaçent au centre de ia spbère,
dont le métal est un segment, un petit objet
lumineux, & après avoir ajusté'un œil de verre,
.éioigné de l’objet de la longueur de son soyer ,
& teiiement situé , que l’objet sormé par le mi-
roir soit visible à l’œil, ils jugent de la perfedlion
de la figure au rnétal, par l’é.clat & îa précifîon
de son image ; d’où Ü est évident que comme
l’objet Sc l’image sont également distans du métal,
c est-à-dire, de toute la longueur du rayon , il
saut que la figure du miroir soit parfaitement sphé-
xique pour que son image soit distincfte & écla-
tante ce qui n’arriveroit pas ii la figure étoit pa-
rabolique. Par conséquent si le même miroir em-
ployé dans un télescope venoit à recevoir des
tayons parailèles, il y auroit alors une aberration