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Ann* 177 6.
Vb). 6'(?.
Sur la lan-
guis rouisn-»
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184 ÀBRÉGÉ DES 1 RANSACT. PKILOÎ.
Kle 3 les bistoriens François sont clans simpossibi-
lité cîe iîxer aucune époque pour ce méiange de
la iangue romance avec le provençai. L’appendix
prouve qu’eile n’avoit pas essiiyé un cbangement
conndérabie dans le douzième Fècie, & ies titres
de plusieurs livres qu’on dit avoir été écrits ou
traduits en langue romance 3 prouvent aussi que
dans ce tems elie avoit encore le ’même nom. Mais
ii saut convenir que ce qu’on nous clonne après s
& même un peu avant cette époque, resiemble
li peu à ia iangue romance du neuvième liècle >
qc'il feroit extravagant de la suivre pitis ioin.
Si l’on admet l’usage universel de la langue
romance en France jusqu’au douzième siccle 3 ce
qu’aucun auteur François n’a disputé , & ii i’on
eonvient que ce que iés écrivains de ce tems ap-
pellent ie gauiois, doit s’entendre de ia langue ro-
rnance , comme on ie prouve par la chronologie &
par piuseurs expressions de ces auteurs avant le cin-
quième liècle-, au.i, en distinguant ie gaulois du latin
& du celtique , indiqueot ciairement qu’iis- enten-
doient ia romance, ces trois langues érant les seuies
qui pusient etre entendu.es dans les Gauies avant
i’invauon cles Francs j en admettant donc tout cela,
je dis qu'ii s’eniuit nécessaireme-nt, queiaiangfee
qui fiit introdüite en Angletérre sous Àlfred, &
plus univorseliem&nt répandue sous Edouarci-le~
çonseiieur & Gaiiiaume-le-conquérant, doit avoff
Ann* 177 6.
Vb). 6'(?.
Sur la lan-
guis rouisn-»
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184 ÀBRÉGÉ DES 1 RANSACT. PKILOÎ.
Kle 3 les bistoriens François sont clans simpossibi-
lité cîe iîxer aucune époque pour ce méiange de
la iangue romance avec le provençai. L’appendix
prouve qu’eile n’avoit pas essiiyé un cbangement
conndérabie dans le douzième Fècie, & ies titres
de plusieurs livres qu’on dit avoir été écrits ou
traduits en langue romance 3 prouvent aussi que
dans ce tems elie avoit encore le ’même nom. Mais
ii saut convenir que ce qu’on nous clonne après s
& même un peu avant cette époque, resiemble
li peu à ia iangue romance du neuvième liècle >
qc'il feroit extravagant de la suivre pitis ioin.
Si l’on admet l’usage universel de la langue
romance en France jusqu’au douzième siccle 3 ce
qu’aucun auteur François n’a disputé , & ii i’on
eonvient que ce que iés écrivains de ce tems ap-
pellent ie gauiois, doit s’entendre de ia langue ro-
rnance , comme on ie prouve par la chronologie &
par piuseurs expressions de ces auteurs avant le cin-
quième liècle-, au.i, en distinguant ie gaulois du latin
& du celtique , indiqueot ciairement qu’iis- enten-
doient ia romance, ces trois langues érant les seuies
qui pusient etre entendu.es dans les Gauies avant
i’invauon cles Francs j en admettant donc tout cela,
je dis qu'ii s’eniuit nécessaireme-nt, queiaiangfee
qui fiit introdüite en Angletérre sous Àlfred, &
plus univorseliem&nt répandue sous Edouarci-le~
çonseiieur & Gaiiiaume-le-conquérant, doit avoff