;50 ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. [352]
k° Une coupe transversale faite dans le mur b, en face de la
grande tranchée XZ, a prouvé l'absence de corridors, contraire-
ment à ce qu'on a prétendu. Pour les murs en briques, le seul
exemple qui puisse être invoqué en faveur de cette hypothèse
est celui fourni par les murs voisins des édifices A et B; or ces
deux murs appartiennent réellement à des constructions dis-
tinctes.
5° La colline de Hissarlik n'a jamais présenté la forme d'une
construction à terrasses où les étages vont en diminuant; au
contraire chaque couche occupe un espace plus grand que celle
immédiatement inférieure.
6° L'examen des différentes couches a donné lieu aux obser-
vations suivantes :
Dans la couche inférieure, on voit seulement quelques murs
à peu près parallèles, et l'on n'y trouve rien qui puisse prouver
qu'il y ait eu des incinérations de corps humains.
La deuxième couche, qui présente le plus d'intérêt, est com-
posée de ruines d'édifices dont les principaux offrent une ana-
logie absolue avec les palais de Tirynthe et de Mycènes.
Les couches immédiatement supérieures sont formées d'habi-
tations superposées et d'époques différentes, dont un grand
nombre contenaient des pilhoi.
Enfin, dans la dernière couche, nous voyons les fondements
d'édifices gréco-romains et de nombreux fragments d'architec-
ture de la même époque.
7° Les nombreux pilhoi que nous avons vu mettre au jour
dans la troisième couche étaient encore en place, debout et
disposés isolément ou par groupes. Ils contenaient parfois de
grandes masses de blé, de pois et de graines oléagineuses plus
ou moins carbonisées, mais jamais des ossements humains cal-
k° Une coupe transversale faite dans le mur b, en face de la
grande tranchée XZ, a prouvé l'absence de corridors, contraire-
ment à ce qu'on a prétendu. Pour les murs en briques, le seul
exemple qui puisse être invoqué en faveur de cette hypothèse
est celui fourni par les murs voisins des édifices A et B; or ces
deux murs appartiennent réellement à des constructions dis-
tinctes.
5° La colline de Hissarlik n'a jamais présenté la forme d'une
construction à terrasses où les étages vont en diminuant; au
contraire chaque couche occupe un espace plus grand que celle
immédiatement inférieure.
6° L'examen des différentes couches a donné lieu aux obser-
vations suivantes :
Dans la couche inférieure, on voit seulement quelques murs
à peu près parallèles, et l'on n'y trouve rien qui puisse prouver
qu'il y ait eu des incinérations de corps humains.
La deuxième couche, qui présente le plus d'intérêt, est com-
posée de ruines d'édifices dont les principaux offrent une ana-
logie absolue avec les palais de Tirynthe et de Mycènes.
Les couches immédiatement supérieures sont formées d'habi-
tations superposées et d'époques différentes, dont un grand
nombre contenaient des pilhoi.
Enfin, dans la dernière couche, nous voyons les fondements
d'édifices gréco-romains et de nombreux fragments d'architec-
ture de la même époque.
7° Les nombreux pilhoi que nous avons vu mettre au jour
dans la troisième couche étaient encore en place, debout et
disposés isolément ou par groupes. Ils contenaient parfois de
grandes masses de blé, de pois et de graines oléagineuses plus
ou moins carbonisées, mais jamais des ossements humains cal-