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https://doi.org/10.11588/diglit.68726#0179
l’œuvre. i5y
d’après Bellier de la Chevignerie, a signalé à tort
dans les œuvres de François Cressent. Ce buste n’est
que la reproduction de celui de bronze dont nous
venons de parler1.
Médaillièr, avec enfants frappant des médailles,
par Cressent.
(Haut. : im94. — Coll, de M. le baron Edmond de Rothschild,
à Paris.)
De forme droite, sans aucun contour extraordi-
naire, ce médaillièr repose sur une table aux pieds
légèrement courbés dont les consoles sont ornées des
mêmes bustes de guerriers que le bureau du palais
de l’Elysée; sur le tiroir se trouve un éléphant por-
tant sur son dos un trophée de guerre. Le médaillièr,
par lui-même, se rapproche beaucoup des armoires
de Selle; les pilastres des côtés sont décorés des
douze médailles d’empereurs romains posées à plat
deux par deux et tenues par des rubans ; sur les portes,
un encadrement léger formé d’une simple moulure
fait ressortir le motif central très en ronde bosse.
C’est un groupe de trois enfants frappant des
médailles posé sur un pied enguirlandé de feuilles
de lierre auquel sont suspendues deux médailles,
celle de Louis XV et celle du mariage de Louis XV
avec Marie Leczinska. La première porte comme
inscription : lud. xv. rex. christianiss., et la seconde :
LUD. D. G. FR. ET. NAV. REX. — MARIA STANIS. REG. FIL.
Cette dernière médaille, qui existe au Cabinet des
Médailles, fut faite pour le mariage de Louis XV; les
i. N“ 47g du catalogue. Le musée de Versailles en possède
une copie en marbre, de dimensions un peu plus grandes, par
Valois, n° igo3.
d’après Bellier de la Chevignerie, a signalé à tort
dans les œuvres de François Cressent. Ce buste n’est
que la reproduction de celui de bronze dont nous
venons de parler1.
Médaillièr, avec enfants frappant des médailles,
par Cressent.
(Haut. : im94. — Coll, de M. le baron Edmond de Rothschild,
à Paris.)
De forme droite, sans aucun contour extraordi-
naire, ce médaillièr repose sur une table aux pieds
légèrement courbés dont les consoles sont ornées des
mêmes bustes de guerriers que le bureau du palais
de l’Elysée; sur le tiroir se trouve un éléphant por-
tant sur son dos un trophée de guerre. Le médaillièr,
par lui-même, se rapproche beaucoup des armoires
de Selle; les pilastres des côtés sont décorés des
douze médailles d’empereurs romains posées à plat
deux par deux et tenues par des rubans ; sur les portes,
un encadrement léger formé d’une simple moulure
fait ressortir le motif central très en ronde bosse.
C’est un groupe de trois enfants frappant des
médailles posé sur un pied enguirlandé de feuilles
de lierre auquel sont suspendues deux médailles,
celle de Louis XV et celle du mariage de Louis XV
avec Marie Leczinska. La première porte comme
inscription : lud. xv. rex. christianiss., et la seconde :
LUD. D. G. FR. ET. NAV. REX. — MARIA STANIS. REG. FIL.
Cette dernière médaille, qui existe au Cabinet des
Médailles, fut faite pour le mariage de Louis XV; les
i. N“ 47g du catalogue. Le musée de Versailles en possède
une copie en marbre, de dimensions un peu plus grandes, par
Valois, n° igo3.