re, qu'il nesçait comment s'y prendre
pour inviter ces Dieux à le trouver à
l'aslemblée des autres , parce que ne
sçachant pas leur langage , il ne peut ni
les entendre , ni se faire entendre d'eux.
Si pour suppléer au peu que nous ap-
prennent à ce sujet les Grecs & les Ro-
mains, onavoitlesecours de quelques
Auteurs Gaulois, on pourroit y cher-
cher l'origine & les fondemens de leur
Religion ; mais les Druydcs , seuls dé-
positaires de leurs myAetes, n'écrivoient
rien , & cachant soigneusemenr au Peu-
ple le fond de leur Religion , ils secon-
tentoientd'inAruire ceux qui aspiroient
à la meme dignité, dont iis croient ex-
trêmement jaloux.
Il eA vrai que pluiîeurs Monumens dé-
terrés de temps en temps, ont excité la
curioAté des Sçavans; mais ilsse sontcon-
tentés de les expliquer, sans entreprendre
d'approfondir la Religion des Peuples
qui les avoient ériges eu l'honneur de
leurs Dieux. Schœdius qui a composéun
Traité de la Religion des Anciens Ger-
mains , a raAemblé à la véritétous les pas-
sagesdes Anciens où ileA fait mention
de celle des Gaulois; mais excepté le long
Commentaire qu'il a fait sur ces autori-
tés , & où presque toujours il s'écarte de
Qjj
D I R U X
t. Vt. °
pour inviter ces Dieux à le trouver à
l'aslemblée des autres , parce que ne
sçachant pas leur langage , il ne peut ni
les entendre , ni se faire entendre d'eux.
Si pour suppléer au peu que nous ap-
prennent à ce sujet les Grecs & les Ro-
mains, onavoitlesecours de quelques
Auteurs Gaulois, on pourroit y cher-
cher l'origine & les fondemens de leur
Religion ; mais les Druydcs , seuls dé-
positaires de leurs myAetes, n'écrivoient
rien , & cachant soigneusemenr au Peu-
ple le fond de leur Religion , ils secon-
tentoientd'inAruire ceux qui aspiroient
à la meme dignité, dont iis croient ex-
trêmement jaloux.
Il eA vrai que pluiîeurs Monumens dé-
terrés de temps en temps, ont excité la
curioAté des Sçavans; mais ilsse sontcon-
tentés de les expliquer, sans entreprendre
d'approfondir la Religion des Peuples
qui les avoient ériges eu l'honneur de
leurs Dieux. Schœdius qui a composéun
Traité de la Religion des Anciens Ger-
mains , a raAemblé à la véritétous les pas-
sagesdes Anciens où ileA fait mention
de celle des Gaulois; mais excepté le long
Commentaire qu'il a fait sur ces autori-
tés , & où presque toujours il s'écarte de
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