des sëcles héroïques ; enhn il y a peu
d'Auteurs anciens qui n'en parlent, &
j'ai cru qu'en rafsemblant ce qui s'en
trouve épars dans leurs Ouvrages , je
pourrois contribuer en quelque sorte à
éclaircir s hïdoire d'un dëcle . dont l'etu-
de est accompagnée de beaucoup de
disficultés.
Quoique nous n'ayons plus , ni le
Poeme du véritable Orphée , ni celui
d'Epimenide de liste de Crete qui , sui-
vant Diogene Laërce , avoit compose
vers la quarante-septiéme Olympiade,
environ doo.ans avant l'Ere chrétienne,
un Poème de dx nulle dx cens vers sur
cette expedition;tn l'ouvrage de Varron,
qui , suivant Probus dans sbn Commen-
taire sur les Géorgiques de Virgile,avoit
laide quatre Livres sur l'expedrtion des
Argonautes ; ni enfin les autres Poètes
qui suivant Lylio Giraldi, Eialog.
avoient travailié sur le même ddet ; nous
ne manquons pas cependant de secours^
Parmi les Historiens , Diodore de Sicile,
Apollodore, Strabon, Trogue Pompée,
sans nommer les autres , sont ceux qui en
ont parlé avec plus d'étendue. Je ne
nomme point ici Hérodote, parce qu'il
n'en dit qu'un mot en paslant ; mais des
preuves indircétes tirées de ce même Ata*
E R O St
ou demi-
Dieux*
L.iil.
d'Auteurs anciens qui n'en parlent, &
j'ai cru qu'en rafsemblant ce qui s'en
trouve épars dans leurs Ouvrages , je
pourrois contribuer en quelque sorte à
éclaircir s hïdoire d'un dëcle . dont l'etu-
de est accompagnée de beaucoup de
disficultés.
Quoique nous n'ayons plus , ni le
Poeme du véritable Orphée , ni celui
d'Epimenide de liste de Crete qui , sui-
vant Diogene Laërce , avoit compose
vers la quarante-septiéme Olympiade,
environ doo.ans avant l'Ere chrétienne,
un Poème de dx nulle dx cens vers sur
cette expedition;tn l'ouvrage de Varron,
qui , suivant Probus dans sbn Commen-
taire sur les Géorgiques de Virgile,avoit
laide quatre Livres sur l'expedrtion des
Argonautes ; ni enfin les autres Poètes
qui suivant Lylio Giraldi, Eialog.
avoient travailié sur le même ddet ; nous
ne manquons pas cependant de secours^
Parmi les Historiens , Diodore de Sicile,
Apollodore, Strabon, Trogue Pompée,
sans nommer les autres , sont ceux qui en
ont parlé avec plus d'étendue. Je ne
nomme point ici Hérodote, parce qu'il
n'en dit qu'un mot en paslant ; mais des
preuves indircétes tirées de ce même Ata*
E R O St
ou demi-
Dieux*
L.iil.