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XXV


Endroits retranchés de la première Edition, & %&? ne subfîssent
point dans celle-ci.
{a) T.I. 2. Partie3 page 90. "Note (c) Les Prêtres du Paganisme avoient auffî
l'usage de la Confessiôn. Avant que de s'approcher des Autels & d'y saire leurs sacri-
ficcs, ils prioient les Dieux de leur pardonner leurs péchés , & prévenoient par une
Confessiôn volontaire le châtiment qu'ils craignoient & pour eux 8t pour leurs Peu-
ples , s'ils manquoient de se déclarer pécheurs. Peut-être que les uns & les autres
se persuadoient qu'après cela on pouvoit se regarder comme des régénérés. Cette idée
n'a rien perdu de sa force parmi les Chrétiens. Ceux qui se croient soulages du sar-
deau de l'iniquité par une pénitence longue &: fastueuse, oublient facilement leurs
vieux péchés, & prétendent être en état de soutenir quand il leur plaira un tête à tête
spirituel avec la Divinité.
{") T. III. 1. Partie, page ni, Notes (a) &c (ê>) Marguerite Marie Alacoque , Re-
ligieuse de la Visttation, morte à Paray en Charolois en 1690. Sa Vie composce par
l'Evêque de Soisfons, depuis Archevêque de Sens, a été imprimée in-40. à Paris en
I729. Le grand objet de cette Vie est la dévotion au cœur de Jesus, que J. C. lui-
même avoit dit a cette Religieufe à'établir, & qui, sélon l'Auteur de la Vie , a coûté des
scines & des contraditlions insinies à la Béate de la part de fes fœurs. Cette Dévotion,
déjà établie par le P. Eudes, n'a été qu'étendue & perfectionnée par Sœur Mar-,
guérite.
Voici quelques traits pris He cette Vie. Pag. 11 5. » La Sœur Marguerite étant de-
» vant le St. Sacrement, Jesus-Christ se montra à elle sous une forme sensible , & sit
» reposer doucement la tête de sa servante sur sa poitrine. Dans ce moment il lui
•>•> découvrit les secrets inexplicables de son divin cœur. Ensuite il lui demanda son
» cœur pour le prix du présent qu'il venoit de lui faire. La Religieuse le lui osfrit
» avec toute l'ardeur dont elle pouvoit être capable 5 &. il lui sembla alors que Jesus-
» Christ prenoit effectivement son cœur , qu'il le plaçoit dans le sien, qu'elle le voyoiç
» éclatant comme le soleil, à travers la playe de son côté. Notre Seigneur le retira
« après tellement embrasé, qu'il sembloit n'être qu'une slamme ^ & il le remit dans
» le côté de sa servante, à qui il relia une douleur continuelle, à l'endroit où Jesus-
»» Christ avoit paru faire l'ouverture pour en tirer son cœur. A cette douleur se joignit
» une ardeur très-vive dans la poitrine. Le remède que Notre Seigneur lui enseigna
53 pour être soulagée, ce fut la saignée.
Page 165. Jesus-Christ demande à la Religieuse qu'elle sasïè un Testament par écrit,
ou une donation entière de toutes les prières & biens spirituels, que l'on feroic pour
elle , soit pendant sa vie, soit après sa mort. Il lui dit de demander à sa Supérieure ,
si elle veut servir de Notaire pour cet acte , et qu'il se chargeoit de la bien payer de
ses salaires. L'ade est transcrit tel qu'il sut écrit de la main de la Supérieure ; èc il eft
stgné du sang de sœur Marguerite. A la vue de ce Testament Jesus Christ témoigne
un grand contentement, 8t sait à la Religieuse une donation de fon cœur. Il lui dicte
l'acte, qu'elle écrit de son sang.
Cec a&e est rapporté en ces termes ; Je te consiitue héritière de mon cœur & de tous
ses trésors pour le tems & l'éternité, te permettant d'en ufer félon ton desr -s &c. Marguerite
par reconnoisïance prend un canis, & forme sur sa poitrine le saint nom de Jesus^
Christ en caractères grands 6c" prosonds.
A ces deux échantillons on doit ajouter certaines expressions tendres, qui. se trou*

la saire : le Public n'y eût certainement rien perdu,
( b ) Cette note n'a aucun rapprt à l'usage que les

(a) Je ne me remets pas trop quelle raison a
pu saire supprîmer cette note , fi ce n'eft son inu-
tilité. Elle est inutile pour apprendre aux Lecteurs,
que la Consessiôn étoit en ufage dans le Paganif-
me, ancien, & l'eft encore dans le moderne ; on en
cite plus d'un exemple dans la fuite de cet Ouvra-
ge. A l'égard de la réssexion jointe à la remarque ,
au.travers du galimatias dont elle est étajce , on
apperçoit que c'eft une sortie contre les liypocrices
gc'les faux dévots, L'Auteur pouvoit fe pafler Je
Tome I, g

Grecs ont de la Canonifation , quoique ce foie à,
cette occaiion qu'elle ait été saite. Par cette raison
seule l'Auteur auroit pu hardiment la fupprimer,&f
épargner ainfi aux Lecteurs une grande demi-pagç
d'inutilités. J'ajoute qu'il l'auroit dû par égards pour,
un nom qu'il auroit respeéti, fi les Ecrivains de son,
pais epanoiffoienï quelque çhoCs de rçspeftabjg,
 
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