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Bulletin trimestriel des antiquités africaines — 1.1882

DOI Artikel:
Poinssot, J.: Bibliographie
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https://doi.org/10.11588/diglit.8998#0087

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BIBLIOGRAPHIE

7

Etude sur les impôts indirects chez les Romains jusqu'aux invasions des Barbares,
d'après les monuments littéraires et èpigraphiques
Par M. R. CAGNAT

Ancien élève de l'École normale supérieure, agrégé de l'Université, Docteur ès-lettres

OUVRAGE COURONNÉ PAU L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET IÏEL1.ES—LETTRES

La haute récompense que ce livre a value à son auteur nous dispense
d'en faire l'éloge; disons seulement que nul ouvrage ne montre mieux
quelle précieuse source d'informations on trouve dans les monuments
èpigraphiques et de quelle lumière les inscriptions éclairent l'histoire de
la société antique, quand on sait les interpréter. C'est du reste une œuvre
d'écrivain aussi bien que d'érudit, dont la clarté et la concision ne sont
pas le moindre mérite.

Sous ce titre un peu factice, t d'impôts indirects, » car la distinction des
impôts en « directs » et en « indirects » est une idée toute moderne,
M. Cognât a groupé les taxes suivantes: 1" le Portorium, 2" la Vicesima
libertatis, 3° la Vicesima hereditatium, 4" les impôts sur les ventes et les
procès. Nous ne parlerons que de la partie de ce travail traitant des
contributions Africaines, question restée fort obscure, faute de documents,
et que de nouvelles découvertes èpigraphiques pourront seules élucider.

Les impôts d'Afrique, au nombre total de quatre, étaient affermés à un
seul traitant, sous le nom IIII de publica Africae. On ne peut dire au juste
quels ils étaient, mais on sait que le Portorium en faisait partie.

Les fermiers portaient le nom de Conductorcs 1III publicorum ou de
Socii II11 publicorum ; nous pensons pourtant qu'il y a quelque différence
entre ces deux dénominations, que la première désignerait l'adjudicataire
de la ferme et la seconde ses associés. L'espace nous manque pour parler
de la hiérarchie et de l'organisation des agents qu'ils employaient à
l'exploitation de leur ferme.

Des fonctionnaires impériaux, les Procuratores IIII publicorum Africae,
avaient sans doute pour mission de surveiller leur gestion et de défendre
autant que possible les contribuables contre les exactions des publicains.

On connaît en Afrique deux stations du portorium.
 
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