DES CARTES, vij
même du vojage d'Anacharsis, qui a bien voulu en
discuter plusieurs points essentiels avec moi.
Je ne comprendrai point non plus dans cette analyse,
la carte du Palus-Méotide et du Pont-Euxin, parce que
le temps et les évènemens nous ayant amené beaucoup
de connoissances, depuis qu'elle est dressée , elle auroit
eu besoin d'être refaite. Je me bornerai donc à la carte
générale de la Grèce, et aux particulières de chacune de
ces provinces.
Je me suis servi de toutes les observations astronomi-
ques que j'ai pu me procurer, quand je les ai trouvées
bonnes. A leur défaut j'ai fait usage des distances données
par les anciens et les modernes; mais avant tout il faut
que je rende compte des élémens de mes mesures.
Dans toutes mes cartes , j'ai pris, à l'exemple de M.
d'Anville, pour échelle de comparaison , les lieues com-
munes de France de 25oo toises, parce qu'elles m'ont
paru répondre assez généralement aux heures de marche
employées par les voyageurs dans cette contrée. Le stade
olympique, que j'évalue sur mes cartes à 94 toises 5 pieds,
se conclud de la longueur que M. le Roi assigne au pied
grec (a). Quant au stade pjthique, c'est celui que M.
d'Anville a déjà fait connoître ; et qu'il fixe (b) à la 10e.
partie du mille romain , ou auxf du stade olympique. Je
l'ai nommé pjthique, parce qu'il m'a paru établi principa-
lement dans le nord de la Grèce, et que selon la remar-
que de Spon fcj, le stade qui existe encore à Delphes
est plus court que celui d'Athènes. Par les mesures que
l'on a de ce dernier, on voit qu'il étoit de la longueur
ou à-peu-près du stade olympique. Il est vrai que Cen-
(a) Le roi, ruines de !a Grèce , t. i, p. 32. I (cj Spdn , voyag. t. 2, p. 38.
(b) D'Anville, trait, des mes. itin. p. 71.
même du vojage d'Anacharsis, qui a bien voulu en
discuter plusieurs points essentiels avec moi.
Je ne comprendrai point non plus dans cette analyse,
la carte du Palus-Méotide et du Pont-Euxin, parce que
le temps et les évènemens nous ayant amené beaucoup
de connoissances, depuis qu'elle est dressée , elle auroit
eu besoin d'être refaite. Je me bornerai donc à la carte
générale de la Grèce, et aux particulières de chacune de
ces provinces.
Je me suis servi de toutes les observations astronomi-
ques que j'ai pu me procurer, quand je les ai trouvées
bonnes. A leur défaut j'ai fait usage des distances données
par les anciens et les modernes; mais avant tout il faut
que je rende compte des élémens de mes mesures.
Dans toutes mes cartes , j'ai pris, à l'exemple de M.
d'Anville, pour échelle de comparaison , les lieues com-
munes de France de 25oo toises, parce qu'elles m'ont
paru répondre assez généralement aux heures de marche
employées par les voyageurs dans cette contrée. Le stade
olympique, que j'évalue sur mes cartes à 94 toises 5 pieds,
se conclud de la longueur que M. le Roi assigne au pied
grec (a). Quant au stade pjthique, c'est celui que M.
d'Anville a déjà fait connoître ; et qu'il fixe (b) à la 10e.
partie du mille romain , ou auxf du stade olympique. Je
l'ai nommé pjthique, parce qu'il m'a paru établi principa-
lement dans le nord de la Grèce, et que selon la remar-
que de Spon fcj, le stade qui existe encore à Delphes
est plus court que celui d'Athènes. Par les mesures que
l'on a de ce dernier, on voit qu'il étoit de la longueur
ou à-peu-près du stade olympique. Il est vrai que Cen-
(a) Le roi, ruines de !a Grèce , t. i, p. 32. I (cj Spdn , voyag. t. 2, p. 38.
(b) D'Anville, trait, des mes. itin. p. 71.