XVllj ANALYSE
selon les portulans ; Pline néanmoins lafaitplus petite^/;
t'est pourquoi je m'en suis tenu à celle de Bellin,en
l'employant en droite ligne dans mes cartes.
Du Ténare il ne m'a pas été difficile de gagner le Malée.
M. Verguin étant sur ce dernier cap , a relevé le premier
de deux stations différentes , et la réunion de ses rayons
a fixé le cap Ténare à l'égard du cap Malée. En prenant
les rajons opposés, j'ai fixé le Malée d'après le Ténare.
Tous les environs du premier sont réduits d'une carte
manuscrite du même M. Verguin. Elle m'a donné la côte
depuis le cap Malée même, aujourd'hui cap Saint-Ange,
jusques et compris l'île Cervi, ainsi que celle du nord de
Cérigo ou Cythère. A cette carte s'en est jointe une autre
du mouillage Saint-Nicolas , autrefois le port Phénicien
dans la même île de Cythère. Le reste de cette île est pris
de Coronelli fbj, dont le rapport a été comparé à quel-
ques autres morceaux. L'île Cervi n'étoit autrefois qu'une
presqu'île dont la pointe méridionale s'appeloit Onu-gna-
thos, ou mâchoire d'âne.
Dans l'intérieur du Péloponèse , Lacédémone ou Sparte
eut placée d'après sa distanse de Mégalopolis. Pausanias
dit fcj que de Sparte à Olympie , il j a 660 stades, et
Tite-Live nous apprend (d) que la route passoit par Mé-
galopolis. On a vu que la table de Peutinger compte, en
deux distances, 34 milles romains d'Olympie à Mégalopo-
lis. Ces 34 milles font 272 stades olympiques. En ôtant
ce nombre de celui de 660 , il reste 388 stades pour la
distance de Mégalopolis à Sparte. On en trouve 33o en
droite ligne dans mes cartes, et Sparte y est placée par
(a) Plin. lib. 4, cap. 5, t. 1 , p. 19.3. (cl Pausan. Iib. 6, cap. 16, p. 492.
(h) Coronelli , descript. tle lu Morée , I (à) Liy. lib. 45, cap. 28.
p. 82, Paris, 1687, in-fol.
selon les portulans ; Pline néanmoins lafaitplus petite^/;
t'est pourquoi je m'en suis tenu à celle de Bellin,en
l'employant en droite ligne dans mes cartes.
Du Ténare il ne m'a pas été difficile de gagner le Malée.
M. Verguin étant sur ce dernier cap , a relevé le premier
de deux stations différentes , et la réunion de ses rayons
a fixé le cap Ténare à l'égard du cap Malée. En prenant
les rajons opposés, j'ai fixé le Malée d'après le Ténare.
Tous les environs du premier sont réduits d'une carte
manuscrite du même M. Verguin. Elle m'a donné la côte
depuis le cap Malée même, aujourd'hui cap Saint-Ange,
jusques et compris l'île Cervi, ainsi que celle du nord de
Cérigo ou Cythère. A cette carte s'en est jointe une autre
du mouillage Saint-Nicolas , autrefois le port Phénicien
dans la même île de Cythère. Le reste de cette île est pris
de Coronelli fbj, dont le rapport a été comparé à quel-
ques autres morceaux. L'île Cervi n'étoit autrefois qu'une
presqu'île dont la pointe méridionale s'appeloit Onu-gna-
thos, ou mâchoire d'âne.
Dans l'intérieur du Péloponèse , Lacédémone ou Sparte
eut placée d'après sa distanse de Mégalopolis. Pausanias
dit fcj que de Sparte à Olympie , il j a 660 stades, et
Tite-Live nous apprend (d) que la route passoit par Mé-
galopolis. On a vu que la table de Peutinger compte, en
deux distances, 34 milles romains d'Olympie à Mégalopo-
lis. Ces 34 milles font 272 stades olympiques. En ôtant
ce nombre de celui de 660 , il reste 388 stades pour la
distance de Mégalopolis à Sparte. On en trouve 33o en
droite ligne dans mes cartes, et Sparte y est placée par
(a) Plin. lib. 4, cap. 5, t. 1 , p. 19.3. (cl Pausan. Iib. 6, cap. 16, p. 492.
(h) Coronelli , descript. tle lu Morée , I (à) Liy. lib. 45, cap. 28.
p. 82, Paris, 1687, in-fol.