xl ANALYSE
et le Cadiscus à j5 milles ou 600 stades du Malée dans
le Péloponèse.
Il ne s'agit plus actuellement que de faire mention de
quelques particularités qui n'ont pu trouver place dans le
cours de cette analyse, et qu'il est pourtant essentiel de
connoitre.
Ces cartes étant dressées pour le temps de la Grèce
libre , je me suis fait une loi de n'j point faire entrer les
lieux, dont la fondation ou l'existence sont postérieures à
la bataille de Chéronée. On en trouvera cependant qui ne
sont mentionnés que dans des auteurs plus récens; mais
ils existoien't beaucoup auparavant, ou du moins l'époque
de leur fondation est inconnue. J'ai placé , sous leurs an-
ciens noms , des villes qui ne devinrent célèbres que
quelque temps après , sous de nouveaux noms. Telles
sont Olbia et Ancoré en Bithynie , qui furent depuis appe-
lées Nicotnédie et Nicée ; Sigie dans la Troade, qui futbien-
tôt Alexandria-Troas ; Idrias dans la Carie , qui fut
nommée Stratonicée ; Therme et Potidée dans la Macé-
doine , qui prirent les noms de Thessalonique et Cassan-
drie, etc. etc.
D'autres villes changèrent d'emplacement, sans chan-
ger de nom. Parmi celles-ci on distinguera Salamine,
dans l'île de même nom , sur la côte de l'Attique ; Sicyone,
Orchomène et Hermione, dans le Péloponèse ; Pharsale en
Thessalie ; Smjrne et Ephèse en Ionie. Toutes ces villes
sont dans leur ancien emplacement sur mes cartes.
Celles de Cjzique dans la Propontide , et de Clazomènes
dans l'Ionié, ne sont que des îles, parce qu'elles ne furent
jointes au continent que quelque temps après. Enfin
Olyntlie en Macédoine , et d'autres villes encore , sont
marquées comme détruites, parce qu'après avoir joué un
grand
et le Cadiscus à j5 milles ou 600 stades du Malée dans
le Péloponèse.
Il ne s'agit plus actuellement que de faire mention de
quelques particularités qui n'ont pu trouver place dans le
cours de cette analyse, et qu'il est pourtant essentiel de
connoitre.
Ces cartes étant dressées pour le temps de la Grèce
libre , je me suis fait une loi de n'j point faire entrer les
lieux, dont la fondation ou l'existence sont postérieures à
la bataille de Chéronée. On en trouvera cependant qui ne
sont mentionnés que dans des auteurs plus récens; mais
ils existoien't beaucoup auparavant, ou du moins l'époque
de leur fondation est inconnue. J'ai placé , sous leurs an-
ciens noms , des villes qui ne devinrent célèbres que
quelque temps après , sous de nouveaux noms. Telles
sont Olbia et Ancoré en Bithynie , qui furent depuis appe-
lées Nicotnédie et Nicée ; Sigie dans la Troade, qui futbien-
tôt Alexandria-Troas ; Idrias dans la Carie , qui fut
nommée Stratonicée ; Therme et Potidée dans la Macé-
doine , qui prirent les noms de Thessalonique et Cassan-
drie, etc. etc.
D'autres villes changèrent d'emplacement, sans chan-
ger de nom. Parmi celles-ci on distinguera Salamine,
dans l'île de même nom , sur la côte de l'Attique ; Sicyone,
Orchomène et Hermione, dans le Péloponèse ; Pharsale en
Thessalie ; Smjrne et Ephèse en Ionie. Toutes ces villes
sont dans leur ancien emplacement sur mes cartes.
Celles de Cjzique dans la Propontide , et de Clazomènes
dans l'Ionié, ne sont que des îles, parce qu'elles ne furent
jointes au continent que quelque temps après. Enfin
Olyntlie en Macédoine , et d'autres villes encore , sont
marquées comme détruites, parce qu'après avoir joué un
grand