Jacques Matham naquit en i5j i. Il avoit
environ neuf à dix ans , lorsque sa mère
devenue veuve se maria avec Henri Golt-
zius qui en fit un très habile graveur. Cet
artiste entreprit le voyage de l'Italie, com-
me nous l'apprenons par les inscriptions
de plusieurs de ses estampes, et notam-
ment par celles décrites sous les numéros
82 , 85 , 87-90 et 199 , qu'il a toutes gra-
vées à Rome. On fixe l'année de sa mort
à i63i.
En comparant les estampes de Jacques
"Matham avec celles de Jean Saenredam
ces dernières l'emportent à tous égards.
Cependant Matham nous a laissé nombre
de pièces qui feroient honneur à Goltzius
lui même, et dont la taille ressemble , à
s'y méprendre , à celle de son beau-père.
Nous ne savons pas exactement le nom-
bre des estampes que J. Matham a gravées ;
celles dont nous donnons ici la descrip-
tion, se monte à trois cent quinze pièces
dont il n'y en a cependant que deux cent
I2
environ neuf à dix ans , lorsque sa mère
devenue veuve se maria avec Henri Golt-
zius qui en fit un très habile graveur. Cet
artiste entreprit le voyage de l'Italie, com-
me nous l'apprenons par les inscriptions
de plusieurs de ses estampes, et notam-
ment par celles décrites sous les numéros
82 , 85 , 87-90 et 199 , qu'il a toutes gra-
vées à Rome. On fixe l'année de sa mort
à i63i.
En comparant les estampes de Jacques
"Matham avec celles de Jean Saenredam
ces dernières l'emportent à tous égards.
Cependant Matham nous a laissé nombre
de pièces qui feroient honneur à Goltzius
lui même, et dont la taille ressemble , à
s'y méprendre , à celle de son beau-père.
Nous ne savons pas exactement le nom-
bre des estampes que J. Matham a gravées ;
celles dont nous donnons ici la descrip-
tion, se monte à trois cent quinze pièces
dont il n'y en a cependant que deux cent
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