Léonard van der Koogen, naqui t à Harlem
vers l'an 1610. On le plaça à Anvers chez
Jaques Jordaens: il demeura long-tems
dans cette école. En quittant Anvers, il
retourna chez lui , et ht une liaison si
étroite avec Corneille Bcga qu'on ne ks
voyoit presque jamais l'un sans l'autre.
Ils cultivèrent leur art ensemble ; ils s'en-
couragèrent l'un l'autre: l'unique diffé-
rence qu'il y eut entre ces deux amis,
étoit que van der Koogen ne travaillent
que pour son plaisir, ses parens lui ayant
laissé une fortune honnête , tandisque
Sega n'en avoit d'autre que celle qui
venoit de ses ouvrages. Koogen avoit des
moeurs fort sages: il vécut dans le céli-
bat jusqu'à sa mort qui a eu lieu en 1681.
Ce peintre nous a laissé des estampes
gravées d'une pointe rapide, et d'une ma-
nière large, approchant de celle SÂnnibal
Carrache. Elles sont peu connues : pres-
IV Vol T
vers l'an 1610. On le plaça à Anvers chez
Jaques Jordaens: il demeura long-tems
dans cette école. En quittant Anvers, il
retourna chez lui , et ht une liaison si
étroite avec Corneille Bcga qu'on ne ks
voyoit presque jamais l'un sans l'autre.
Ils cultivèrent leur art ensemble ; ils s'en-
couragèrent l'un l'autre: l'unique diffé-
rence qu'il y eut entre ces deux amis,
étoit que van der Koogen ne travaillent
que pour son plaisir, ses parens lui ayant
laissé une fortune honnête , tandisque
Sega n'en avoit d'autre que celle qui
venoit de ses ouvrages. Koogen avoit des
moeurs fort sages: il vécut dans le céli-
bat jusqu'à sa mort qui a eu lieu en 1681.
Ce peintre nous a laissé des estampes
gravées d'une pointe rapide, et d'une ma-
nière large, approchant de celle SÂnnibal
Carrache. Elles sont peu connues : pres-
IV Vol T