6 ALBERT DURER.
déjà à l'âge de seize ans, avoit jusque là
employé à son métier, il fit l'impossible
pour le dissuader de son intention ; mais
il ne put y réussir. Il céda donc enfin
aux instances réitérées du jeune homme
qui ne lui sembloit plus être en état de
pouvoir vaincre son inclination. En con-
séquence le-jeune Durer fut mis en i486
à l'école, non de Martin Schongauer. com-
•me J. Wimpkclihg et Charles van Mander
le prétendent, mais à celle de Michel
Wo/ilgemuih, peintre de Nuremberg (i)
et y fut engagé pour trois ans. Ce terme
}passé, et ayant fait des progrès rapides
dans tous les principes de son art, il
quitta la maison de son maître après les
pàques de l'an 1490, pour entreprendre
ses voyages suivant l'usage d'alors.
On ne sait pas positivement, quelles
furent les provinces et les villes qu'il est
allé voir en ce temps-là, mais nous sa-
vons par Scheurl, qu'en 1^92 il fut à Col-
mar où il fut très bien reçu par Gaspard
Paul, orfèvres, ainsi que par Louis, pein-
tre, tous trois frères de Martin Schon-
gauer.
L'opinion de Sandrarf. de Dovpelmayer^
déjà à l'âge de seize ans, avoit jusque là
employé à son métier, il fit l'impossible
pour le dissuader de son intention ; mais
il ne put y réussir. Il céda donc enfin
aux instances réitérées du jeune homme
qui ne lui sembloit plus être en état de
pouvoir vaincre son inclination. En con-
séquence le-jeune Durer fut mis en i486
à l'école, non de Martin Schongauer. com-
•me J. Wimpkclihg et Charles van Mander
le prétendent, mais à celle de Michel
Wo/ilgemuih, peintre de Nuremberg (i)
et y fut engagé pour trois ans. Ce terme
}passé, et ayant fait des progrès rapides
dans tous les principes de son art, il
quitta la maison de son maître après les
pàques de l'an 1490, pour entreprendre
ses voyages suivant l'usage d'alors.
On ne sait pas positivement, quelles
furent les provinces et les villes qu'il est
allé voir en ce temps-là, mais nous sa-
vons par Scheurl, qu'en 1^92 il fut à Col-
mar où il fut très bien reçu par Gaspard
Paul, orfèvres, ainsi que par Louis, pein-
tre, tous trois frères de Martin Schon-
gauer.
L'opinion de Sandrarf. de Dovpelmayer^