SANDRO DI BOTICELLO.
Sandro, c'est-à-dire Alexandre di Boti-
cello naquit à Florence en 1407, et mou-
rut en i5i5. Son nom de famille a été
Filipcpi, mais ayant pris celui d’un orfè-
vre, nommé Boticello, où son père l’avoit
mis en apprentissage, il n’a été depuis
connu que sous celui de Sandro di Boti-
rello. N’ayant point trouvé du goût à l’art
de l’orfèvrerie, il le quitta pour s’appli-
quer à la peinture sous la conduite de
Philippe Lippi. Il fit des progrès rapides,
et devint habile dessinateur et excellent
peintre. Ayant eu un esprit inquiet, il se
mêla de plusieurs genres d’études et de
travaux très différens , sans se fixer à au-
cun. Il embrassa aussi la gravure. Vasari
(Tome IV. page 190.) rapporte .,Etant
sophiste, il commenta une partie du Dan-
te, dessina l’enfer, et le mit en estampe
(lo mise in stampa) à quoi il employa
Sandro, c'est-à-dire Alexandre di Boti-
cello naquit à Florence en 1407, et mou-
rut en i5i5. Son nom de famille a été
Filipcpi, mais ayant pris celui d’un orfè-
vre, nommé Boticello, où son père l’avoit
mis en apprentissage, il n’a été depuis
connu que sous celui de Sandro di Boti-
rello. N’ayant point trouvé du goût à l’art
de l’orfèvrerie, il le quitta pour s’appli-
quer à la peinture sous la conduite de
Philippe Lippi. Il fit des progrès rapides,
et devint habile dessinateur et excellent
peintre. Ayant eu un esprit inquiet, il se
mêla de plusieurs genres d’études et de
travaux très différens , sans se fixer à au-
cun. Il embrassa aussi la gravure. Vasari
(Tome IV. page 190.) rapporte .,Etant
sophiste, il commenta une partie du Dan-
te, dessina l’enfer, et le mit en estampe
(lo mise in stampa) à quoi il employa