Bartsch, Adam von: Le peintre graveur (Band 17) (Vienne: Mechetti, 1818)

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OEUVRE

dère, que le nombre des estampes qu’il
a gravées, n’est que très petit, et qu’elles
offrent un dessein aussi ferme qu’un bu-
rin pittoresque , on doit se persuader
qu’Horace n’a commencé à graver que
lorsqu’il étoit déjà artiste formé, et qu’il
n'a pas fait le chemin lent de l’appren-
tissage, qu’est ordinairement obligé de
prendre le simple graveur.

Les estampes AiHorace de Sanlis ne
sont pas égales entre elles, ni à l’égard de
la conduite du burin, ni à l’égard du soin
avec lequel elles sont exécutées; cepen-
dant on peut dire qu’en général elles res-
semblent aux ouvrages de Chérubin AI-
berti à s’y méprendre.

Nous n’avons jamais pu trouver que
les dix sept estampes dont nous donnons
ici le détail, mais nous n’osons pas sou-
tenir qu’il n’existe peut-être encore quel-
ques autres pièces qui appartiennent pa-
reillement à notre artiste.

1. David.

David debout, regardant la tète de Go-
liath qu’il tient de la main gauche élevée.
Le corps de ce géant se voit étendu par