ANCIEN TESTAMENT.
2. Caïn et Abel.
1
su
Caïn tuant son frère Abei. Caïn
par le dos au milieu de l’estampe, lève la \ '
main droite, de laquelle il tient une
choire, pour porter un coup à Abel qu'il
tient de l’autre main par les cheveux, et
qui fait des efforts pour s’enfuir vers la
gauche. Le fond offre un paysage mon-
tueux d’une vaste étendue. On y remar-
que sur le second plan à droite, les autels
fumans des deux frères. Il est à remar-
quer , que la figure de Caïn est une co-
pie de celle du bourreau qui dans le mas-
sacre des Innocens de Marc-Antoine et de
Marc de Ravennc (T. XIV. Nr. 18. 20.) se
voit vers la droite du fond, et qui est
représenté tirant une des mères par les
cheveux ; de meme que la figure d Abel
est une copie de la figure qui dans la car-
casse d Augustin Vénitien est la dernière
du côté droit. (T. XIV. Nr. 4.26) Cette
élèves de Marc Antoine, et on sait, que leur
nombre est très petit. En se tenant à la lettre du
rapport de Vasari, on croiroit, que Marc de
Ravenne et Augustin, de Venise ont gravé tous
les sujets des loges du Vatican, c’est-à-dire tout
ce que l’on appelle la bible de Raphaël, ce dont
cependant il s’en faut de beaucoup.
2. Caïn et Abel.
1
su
Caïn tuant son frère Abei. Caïn
par le dos au milieu de l’estampe, lève la \ '
main droite, de laquelle il tient une
choire, pour porter un coup à Abel qu'il
tient de l’autre main par les cheveux, et
qui fait des efforts pour s’enfuir vers la
gauche. Le fond offre un paysage mon-
tueux d’une vaste étendue. On y remar-
que sur le second plan à droite, les autels
fumans des deux frères. Il est à remar-
quer , que la figure de Caïn est une co-
pie de celle du bourreau qui dans le mas-
sacre des Innocens de Marc-Antoine et de
Marc de Ravennc (T. XIV. Nr. 18. 20.) se
voit vers la droite du fond, et qui est
représenté tirant une des mères par les
cheveux ; de meme que la figure d Abel
est une copie de la figure qui dans la car-
casse d Augustin Vénitien est la dernière
du côté droit. (T. XIV. Nr. 4.26) Cette
élèves de Marc Antoine, et on sait, que leur
nombre est très petit. En se tenant à la lettre du
rapport de Vasari, on croiroit, que Marc de
Ravenne et Augustin, de Venise ont gravé tous
les sujets des loges du Vatican, c’est-à-dire tout
ce que l’on appelle la bible de Raphaël, ce dont
cependant il s’en faut de beaucoup.