Bartsch, Adam von: Le peintre graveur (16. Volume) (Vienne: Pierre Mechetti, 1818)

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dèle, et parvenir à l'imiter d'une manière
aussi frappante.
Nous parlons ici d'imagination, de
goût et de composition; quant au dessein
proprement dit, celui de Meldolla n'est
ni si pur, ni si savant que celui du F':r~
mesan\ il est même souvent très fautif,
et presque toujours négligé. Il en est de
même delà pointe deMeldolla qui déféré
essentiellement de celle du Parmesan, tant
pour la fermeté que pour l'esprit.
Toutes les estampes d’André Meldolla
semblent avoir ete gravées sur des plan-
ches d'étain, et non pas à l'eau-forte, mais
bien avec la pointe sèche et le burin, ce
qui fait que la taille y est moins deliée.
Des planches exécutées par ce procédé
ne donnent guère un très grand nombre
d’épreuves, c’est pourquoi il n'y a rien
de si rare que d en trouver de belles,
les épreuves que l’on rencontre aujour-
d’hui, venant pour la plus grande partie
des planches que l’on a retouchées, à ce
qu’il paroit, au burin, et auxquelles
manque l'harmonieux et la vigueur; néan-
moins mêmes ces dernières ne laissent
pas que d etre pareillement très rares. On