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qui voùs ùenneyit d'ordmciire attachè aùx plus ïmpor~
tantes affaires du Royaume , ou voùs avez fi longue-
ment &f fi dtgnement fervy , &f contribuè vos fidèles >
&f falutatres Confeils. Car qm efl celuy qm ne fçait
les grands fervices par vous rendus > &f en patx , &f
en guerre > à ce Prince incomparahle IIE NR T
LE GRAND ? Ce que vous avez fait avec telle
afifidmté, qùf il fe peut dfre, que vous ne l’avez ja~
mais perdai de vuè durant plus de trente ans : au
milieu même de fes Camps & de fes Armèes , dans
les combats > dans les hazards : ne vous èlotgnant de
fa perfonne , non plus qu?Hepheflion de fon Alexandre,
ou Cyneas de fonRoy Pyrrhus : Si ce rtefl fort rare-
ment, lors qtfen fes affaires lesplus prejfées, &f deplus
grande importance > il a èté contramt de vous envoyer
en Amhafifade vers les Prmces Etrangers : où vôtre
prudence jomte à vôtre fidéhté , a toùjours fait réüf-
fir vos Negociattons à fon contentement. Vôtre affe-
Bton vers la Couronne de France efipajfèe de cegrand
Roy au Roy fon fils à prefent regnant : auquel vous
avez conUnué depuis une douzaine d'années , tous les
devoirs qifun efpnt hhre de toute pafifion , qm rfa
autre v 'tfèe qti au bien de UEtat , peut rendre à fon
Prince Souveram. Je vous devois d'atlleurs Uoffre de ce
petit laheur, ne pouvant vous rendre de plus digne ré~
connotjfance de mon devoir , pour ne demeurer du
tout mgrat de la honne volontè que vous avez daigné
me tefmotgner : de laquelle vous m’avez déjà rendu
des preuves très-favorables, Recevez-donc , je vous
qui voùs ùenneyit d'ordmciire attachè aùx plus ïmpor~
tantes affaires du Royaume , ou voùs avez fi longue-
ment &f fi dtgnement fervy , &f contribuè vos fidèles >
&f falutatres Confeils. Car qm efl celuy qm ne fçait
les grands fervices par vous rendus > &f en patx , &f
en guerre > à ce Prince incomparahle IIE NR T
LE GRAND ? Ce que vous avez fait avec telle
afifidmté, qùf il fe peut dfre, que vous ne l’avez ja~
mais perdai de vuè durant plus de trente ans : au
milieu même de fes Camps & de fes Armèes , dans
les combats > dans les hazards : ne vous èlotgnant de
fa perfonne , non plus qu?Hepheflion de fon Alexandre,
ou Cyneas de fonRoy Pyrrhus : Si ce rtefl fort rare-
ment, lors qtfen fes affaires lesplus prejfées, &f deplus
grande importance > il a èté contramt de vous envoyer
en Amhafifade vers les Prmces Etrangers : où vôtre
prudence jomte à vôtre fidéhté , a toùjours fait réüf-
fir vos Negociattons à fon contentement. Vôtre affe-
Bton vers la Couronne de France efipajfèe de cegrand
Roy au Roy fon fils à prefent regnant : auquel vous
avez conUnué depuis une douzaine d'années , tous les
devoirs qifun efpnt hhre de toute pafifion , qm rfa
autre v 'tfèe qti au bien de UEtat , peut rendre à fon
Prince Souveram. Je vous devois d'atlleurs Uoffre de ce
petit laheur, ne pouvant vous rendre de plus digne ré~
connotjfance de mon devoir , pour ne demeurer du
tout mgrat de la honne volontè que vous avez daigné
me tefmotgner : de laquelle vous m’avez déjà rendu
des preuves très-favorables, Recevez-donc , je vous